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Voleurs de grand chemin, génies de l'évasion et experts dans l'art d'horripiler les forces de police, Cartouche et Mandrin ont défrayé la chronique du début du XVIIIe siècle. Faux-monnayeurs, pilleurs, trafiquants, ils attirèrent dans leur sillage des milliers de malfaiteurs. Cartouche fut le premier à endosser le costume du héros populaire. Sous la régence de Philippe d'Orléans, après la mort de Louis XIV, il s'attaquait aux profiteurs et spéculateurs grouillant dans le royaume. Aucune diligence ne résistait aux cartouchiens ; les hôtels particuliers et bijouteries des beaux quartiers de Paris étaient pris d'assaut. Cette nouvelle terreur urbaine ridiculisait les possédants et le peuple était aux anges. Plus tard, le renard Mandrin, d'un sang froid à tout épreuve, prit la relève. Lui et ses comparses mirent en place un gigantesque réseau de contrebande. Ils volaient puis revendaient tabac, coton, horloges. Par-dessus tout, Mandrin fut la terreur des fermiers généraux. Comme Cartouche, il fut supplicié en place publique. Et jusqu'à son dernier souffle, il revendiqua son combat contre le pouvoir royal. Fidèle à son tempérament anticonformiste, Fernand Fleuret s'est réapproprié les livres de colportage qui ont nourri la légende des deux grands bandits pour restituer à travers ces Vies leur destin hors du commun dans la France du XVIIIe siècle.
Fernand Fleuret (1883-1945) est un écrivain et poète français.
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