80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
François compte parmi le million trois cent mille soldats morts au cours des combats de la Grande Guerre. Son corps n'a jamais été retrouvé bien que son décès ait été constaté par deux témoins : l'obus qui venait de le faucher en appela d'autres qui s'acharnèrent à triturer, à bouleverser, à retourner le sol pour enfouir mieux son corps, à jamais disparu dans ce bout de terre champenoise. Sa correspondance de guerre, miraculeusement retrouvée, a permis à son neveu de renouer le lien avec lui, près d'un siècle écoulé. Le contenu bihebdomadaire de ses lettres à sa famille a constitué la trame de ce récit qui relate ses huit derniers mois d'existence, depuis les journées parisiennes de juillet 1914, si lourdes de menace, jusqu'à son dernier élan, le fusil au poing, du creux de la tranchée au no man's land à conquérir. Les faits et commentaires relatés jusqu'au 5 mars 1915, juste quatre jours avant sa mort, corroborent les informations journalières recueillies par l'état-major du régiment engagé, le 143e RI. La référence à quelques ouvrages et récits d'historiens et de témoins, donne du relief aux événements vécus par François.
Ce livre, riche de faits et de sentiments retenus, brasse le vécu de ceux dont l'Histoire a fini par reconnaître l'héroïsme caché.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année