Platon condamnait les arts d'agrément dépourvus de rationalité, telles la peinture et la poésie, parce que contraires au principe d'unité et d'identité, disqualifiant les artifices de la mimésis et de l'ornement, tout ce qui produit un effet d'illusion, simule la vérité, masque la nature, mettant en danger la clarté de la raison. Nietzsche tournera en dérision ce qu'il y a de grave dans l'art et la philosophie.Au XIXe siècle, l'art s'affirme comme une théorie nihiliste exprimant une autre vérité.-Doit-on dépasser le nihilisme pour d'autres raisonnements, d'autres expressivités, d'autres utopies ?
Une pensée et une pratique reliant toutes les disciplines sur une base anthropologique feraient-elles naître l'art du futur unifiant les catégories de l'Esthétique, de l'Ethique et du Politique ?
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