Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Un samouraï d'Occident ; le bréviaire des insoumis

Couverture du livre « Un samouraï d'Occident ; le bréviaire des insoumis » de Dominique Venner aux éditions Pierre-guillaume De Roux
Résumé:

« Sous nos yeux, une page de l'histoire a commencé de tourner. Nous sommes entrés dans une époque qui connaîtra d'intenses bouleversements. Ceux-ci seront demandeurs de nouvelles «représentations», de nouvelles visions du monde et de nouvelles énergies. Leurs prémices suscitent dès maintenant le... Voir plus

« Sous nos yeux, une page de l'histoire a commencé de tourner. Nous sommes entrés dans une époque qui connaîtra d'intenses bouleversements. Ceux-ci seront demandeurs de nouvelles «représentations», de nouvelles visions du monde et de nouvelles énergies. Leurs prémices suscitent dès maintenant le besoin, pour les Européens, du retour à soi, à l'esprit de leur esprit. Ce « bréviaire » n'a pas d'autre objet que d'accompagner et d'approfondir cette attente.
Intimement conscient de ce que je dois d'essentiel à mes origines, je tiens à dire que je justifie et soutiendrai toujours le droit fondamental de tous les autres humains à posséder leur propre patrie, leur culture, un enracinement qui permet d'être soi, chez soi, et de ne pas être rien.
C'est aussi pourquoi je m'insurge contre ce qui me nie. Je m'insurge contre l'invasion programmée de nos villes et de nos pays, je m'insurge contre la négation de la mémoire française et européenne. Je dois à celle-ci des exemples de tenue, de vaillance et de raffinement venus du plus lointain passé, celui d'Hector et d'Andromaque, d'Ulysse et de Pénélope. Menacé comme tous mes frères européens de périr spirituellement et historiquement, cette mémoire est mon bien le plus précieux. Celui sur lequel s'appuyer pour renaître. »

Donner votre avis

Avis (1)

  • Depuis les deux grands conflits mondiaux de 14/18 et 39/45, la civilisation européenne qui était dominante est entrée en déclin. La disparition des Empires, la décolonisation et la montée en puissance des deux vainqueurs (USA et URSS) ont poursuivi le processus. Pour l’auteur, la cause avant...
    Voir plus

    Depuis les deux grands conflits mondiaux de 14/18 et 39/45, la civilisation européenne qui était dominante est entrée en déclin. La disparition des Empires, la décolonisation et la montée en puissance des deux vainqueurs (USA et URSS) ont poursuivi le processus. Pour l’auteur, la cause avant tout spirituelle de tous nos malheurs vient de l’âme européenne qui est « entrée en dormition ». Mais elle n’est pas morte. Elle est même immortelle. Quand se réveillera-t-elle ? Nul ne peut le dire. Pour cela il lui suffira de renouer avec ses grands principes, ses fondamentaux, ceux de l’Iliade et de l’Odyssée, avec les valeurs de la philosophie antique, la « gravitas » (grandeur d’âme) faite de « virtus » (courage moral) et de dignitas (honneur). Qualités morales que l’on retrouve aussi dans l’esprit chevaleresque du Moyen-Âge et dans le code d’honneur des samouraïs japonais. Venner marque l’opposition voire la contradiction existentielle entre la « dignitas » païenne et « l'humilitas » chrétienne dont le dévoiement serait à la base de notre effondrement.
    « Un samouraï d’Occident », sous-titré un peu abusivement « Le bréviaire des insoumis » (ni recettes, ni mode d’emploi), est un essai plus philosophique que vraiment politique tentant d’expliquer les raisons du déclin évident de l’Occident et de démontrer la nécessité de revenir aux sources de la pensée grecque et latine pour amorcer une quelconque renaissance. De très longs développements sont consacrés à Homère, à Epictète, Platon, Socrate, Pline l’Ancien et autres grands philosophes avec une attention toute particulière aux Stoïciens qui ont la faveur de l’auteur. Païen et même un tantinet paganiste, Venner pense qu’il n’y a pas à espérer un salut dans l’au-delà, que le seul devoir de l’honnête homme est de tenter de mener une bonne vie ici-bas, de se contenter de ce que l’on a, de ne pas se perdre dans l’hédonisme, l’individualisme et le consumérisme. De tout supporter avec calme et lucidité et même de mettre fin à son existence si l’on estime que le moment en est venu. La plus grande dignité de l’homme serait de se faire « seppuku » comme un samouraï japonais. Plutôt mourir debout que vivre couché. Ce qu’il a pratiqué lui-même en se suicidant à l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame. Un ouvrage qui pose intelligemment les problématiques et propose des changements radicaux de paradigmes. Un retour aux sources qui pourrait se révéler salutaire…

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.