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Cinq années passées à traquer la vérité au coeur du pouvoir suprême.
Voici le récit d'une enquête sans concession, d'une confrontation inédite entre deux journalistes d'investigation et un chef d'État, François Hollande. Une étrange relation, émaillée d'agacements réciproques et de fortes tensions. À l'arrivée, des révélations incroyables, des secrets éventés, des déclarations stupéfiantes. Jamais un président de la République n'avait été poussé à se livrer à ce point. Langue de bois proscrite, conseillers restés à la porte, relecture refusée.
Que reste-t-il du quinquennat de François Hollande ? Fut-il vraiment le président le plus impopulaire, le plus calamiteux et le plus insignifiant de la Ve République ? Frais émoulu de l’ENA, il fut d’abord auditeur à la Cour des Comptes, puis chargé de mission à l’Elysée pour son idole François Mitterrand. Elu député de Corrèze en 1988, il fut battu en 1993. Maire de Tulle puis président du Conseil Général, il s’épanouit comme petit potentat local. Il se plaça d’abord dans le sillage de Jacques Delors puis dans celui de Jospin qui l’imposa comme premier secrétaire du PS. En 2006, Ségolène Royal lui brûla la politesse en se déclarant candidate à l’élection présidentielle. Trop commun, trop mou, trop terne, en mars 2011, il ne rassembla que 3% des votes à la primaire socialiste, alors que DSK caracolait en tête. Survint le scandale du Sofitel de New-York. Hollande se relança alors dans la campagne. Discours du Bourget, (« Mon ennemi, c’est la finance ! »). Victoire contre Sarkozy et accession à la magistrature suprême. « Il ne trouve que je suis président », dit-il comme s’il n’en revenait toujours pas ou comme s’il avait conscience de ses limites et de celles de son pouvoir. Et voilà celui que ses adversaires surnommaient Flanby, Pépère ou Culbuto embarqué dans cinq années de crise économique, d’horreur terroriste, d’avancées sociétales discutables, d’augmentation d’impôts, de recul de la démocratie, d’opérations militaires en Afrique et de déliquescence de la gauche. Mais il aura quand même goûté à « la drogue ultime, le pouvoir suprême ». « J’aurais vécu cinq ans de pouvoir relativement absolu », avoue-t-il, satisfait de son bilan.
Quel pensum, la lecture de ce gros pavé de 720 pages tout rempli de politique politicienne, de politicaillerie, de négociations de boutiquiers, de petites manœuvres sans grand intérêt pour l’Histoire. Le lecteur qui attendait des scoops, des révélations fracassantes, de grands coups de projecteurs dans les coulisses du pouvoir en sera pour ses frais. Il n’apprendra quasiment rien qu’il ne sache déjà si ce n’est que Poutine aurait prévenu Hollande que la Grèce avait demandé à la Russie de lui imprimer des drachmes lors de la crise et qu’Hollande se teignait pas les cheveux. L’affaire du mariage pour tous avec ses manifestations monstres à Paris et dans tout le pays est à peine évoquée et juste pour dire combien Christiane Taubira fut efficace et courageuse. Tous les scandales qui entachèrent le quinquennat sont minimisés : Cahuzac n’a eu qu’un « petit souci fiscal », Aquilino Morelle « s’est pris les pieds dans une boîte de cirage », Thomas Thévenoud « était allergique aux impôts », sans parler de Kader Arif, Faouzi Lamdaoui et de quelques autres indélicats. Les deux journalistes du « Monde » auraient pu en apprendre bien plus lors de ces dizaines d’heures d’entretien, répartis sur quatre années et demi et 61 séances. Ils n’en ressortent qu’une tentative ridicule de donner une absolution et presque un satisfécit à un personnage qui abaissa encore plus que son prédécesseur la fonction présidentielle et ne réalisa même pas qu’avec ses dénis de réalité et son manque de respect de la volonté populaire, il ouvrait la route à toutes les dérives autoritaires de son successeur. Rien à garder de ce bouquin, excepté l’anaphore finale en forme de coup de sabot de l’âne. (À lire dans les citations, pour le reste, on peut faire l’impasse.)
Ce livre a connu de grandes retombées presse et cela a éveillé ma curiosité, je me suis rendu chez mon libraire qui avait déjà demandé plusieurs réassorts.
On découvre un nouveau visage de ce président de la république et la présentation d'un homme expert dans les rouages de la politique, on ne peut qu'être séduit par les confidences de cet homme fait aux journalistes.
Je recommande cet ouvrage pour tous les passionnés de la vie politique
L'ouvrage a fait polémique, je le savais, et au delà des petites anecdotes sorties du contexte, vilipendant une nouvelle fois le chef de l'Etat pour sa légèreté et son amateurisme, j'ai voulu en savoir plus. Moins par curiosité que par réel intérêt pour le dispositif inédit qu'ont proposé Gavet et Lhomme, les deux journalistes du monde. Soixante et unes rencontres et plus de cent heures de dialogues enregistrés avec le Président, au plus près des faits, sans recul. Et sans relecture. C'est le contrat. Sans off , non plus. J'ai découvert, le fin stratège, l'animal politique qui a su bougé les lignes internationales, qui a réformé... dans l'indifférence quasi-générale. C'est édifiant, passionnant, terriblement dés-enchanteur aussi.
J'avais l'intention de lire ce livre mais plus dans l'idée de le feuilleter pour me faire un avis pour rapport à ce que l'on en avait dit.
C'est ce que j'ai fait, mon idée est restée la même, pas pour les auteurs mais pour le sujet. Dénoncer facilement, sans vraiment rien faire ou donner des solutions finalement. J'ai l'impression que cette personne a été élue pour être Président et non pour exercer le pouvoir, ça en reste un peu triste voire plus ....
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