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Lorsque Jean-Marie Colombani quitte Le Monde le 30 juin 2007, après treize ans passés à la direction de ce groupe si particulier, il est soulagé. Trahi, triste, mais soulagé. Les quelques mois d'affrontements internes et de manipulations externes qui ont conduit à son départ ont été sans merci, sans concession, à l'image de ce Monde indépendant, ce Monde de pouvoir qu'il a façonné aux côtés d'Alain Minc et Edwy Plenel.
Les déchirements entre anciens alliés furent naturellement à la hauteur des passions déchaînées pour faire du Monde un Monde à part, un quotidien d'influence à l'image des grands journaux de la presse anglo-saxonne.
Six ans plus tard, une page du Monde a été tournée. Le Monde est redevenu un journal comme les autres détenu par le trio Bergé-Niel-Pigasse, trois propriétaires présidant aux destinées du groupe. Les rêves d'indépendance ne sont qu'un souvenir. Le moment est venu de parler.
Dans ce livre d'entretiens avec Catherine Vincent, ancienne journaliste médias dans la presse professionnelle, Jean-Marie Colombani livre le récit de ses victoires, de ses erreurs, de ses craintes passées et de ses déceptions. Il y explique quelle était son ambition pour Le Monde, perçue par ses détracteurs comme une ambition personnelle. Il y livre pour la première fois son analyse de ce journal qu'il aurait souhaité continuer à voir comme un Monde à part.
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