80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le narrateur décide de s'installer à Big-Sur avec son ami Lee Mellon, qui se croit le descendant d'un général de la guerre de Sécession. Au bord du Pacifique, ils investissent une cabane, construite par trois hommes ivres, où l'on ne peut se déplacer sans se cogner au plafond, et dont les nuits sont peuplées par le coassement incessant des grenouilles. Au fil de multiples anecdotes plus fantaisistes les unes que les autres, on suit la trajectoire de ces deux hommes : leur rencontre avec Elisabeth et Elaine - qui aura l'idée d'acheter des alligators pour les débarrasser des grenouilles - avec qui ils vivront respectivement l'amour fou ;
L'apparition de Johnston Wade, un milliardaire déséquilibré qu'ils surnomment Roy Earle (« le personnage de Humphrey Bogart dans High Sierra »), que sa famille menace d'interner... Les aventures de ces héros n'en finissent jamais, puisque quand bien même Brautigan tente d'écrire une fin, une deuxième vient s'y ajouter, puis une troisième...
Ces premiers écrits de Brautigan, rêveries poétiques à l'humour léger et singulier, sont peuplés de truites et de jeunes filles en robes à fleurs. Ils s'inscrivent dans l'art de la digression autant que dans la tradition du retour à la nature chère à la génération Woodstock.
Ces trois romans ont en commun l'omniprésence de l'absurde et du non-sens, se rapprochant en cela des surréalistes, et l'art de la subversion, de la marginalité, de la parodie et du nomadisme, à l'image du mouvement beatnik.
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