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C'est un écho des camps français qui nous parvient avec ces feuillets que Jaume Grau a rédigés de 1939 jusqu'en 1944. Des camps qui enferment tout d'abord les inutiles : mutilés, blessés, gueules cassées de la Guerre d'Espagne, suivis bientôt d'autres indésirables : Gitans, puis Allemands, Polonais, Russes, Hongrois, Italiens, Grecs et Belges, juifs pour la plupart.
Jaume Grau va inlassablement écrire, sur des bouts de papier recyclés, durant les cinq ans de sa détention et dresser le portrait de la société des camps. L'auteur, à la santé fragile, voit son internement sur le sol français se prolonger ; il est sans cesse déplacé de camp en camp : neuf convois de trasladados le transfèreront d'Argelès à Bram, Montolieu, Récébédou, Nexon, puis du Centre surveillé pour Inaptes de Séreilhac à l'isolement du Château de Tombebouc. L'écriture est sa planche de salut. C'est dans l'incurie des camps que ses textes rédigés clandestinement nous plongent. Véritable chronique de la faim tenace, de la perte de poids, parfois fatale, ses notes éparses, articles, correspondance ou récits brefs, nous font découvrir le tragique mais aussi l'absurdité et le grotesque des situations. Maitre reconnu de l'espéranto, une pratique qui sera à son tour censurée dans les camps, c'est grâce à la reconnaissance de ses élèves qu'il survit et grâce aux réseaux de solidarité qui vont tenter d'apporter à ces hommes un peu d'humanité dans un monde qui a assurément perdu la raison.
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