Janvier 2016. La directrice d'une école maternelle de la banlieue parisienne est retrouvée morte dans son bureau. Dans ce Paris meurtri par les attentats de l'hiver, le sujet des écoles est très sensible. La Crim dépêche donc Tomar Khan, un des meilleurs flics de la Crim, surnommé le Pitbull, connu pour être pointilleux sur les violences faites aux femmes. A première vue, l'affaire est simple. "Dans vingt-quatre heures elle est pliée", dit même l'un des premiers enquêteurs.
Mais les nombreux démons qui hantent Tomar ont au moins un avantage : il a développé un instinct imparable pour déceler une histoire beaucoup plus compliquée qu'il n'y paraît. Une personnalité toxique, une psychopathe comme vos pires cauchemars ne vous ont jamais permis d'en croiser.
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Charline fête son anniversaire dans un bar avec ses amies. Dans la rue, un prédateur veille. Il a tout préparé pour enlever et violer la jeune femme. Tout, sauf l'intervention de Tomar Khan, un policier qui utilise parfois des moyens douteux.
L'équipe du commandant Khan est chargée de l'enquête sur l'assassinat d'un directrice d'école maternelle à Fontenay-sous-Bois. Le coupable semble facile à retrouver, mais ses motivations interrogent les policiers.
Dans le même temps, le commandant est confronté à son passé, avec le retour de celui qu'on a fait passer pour son père...
Troisième roman de Niko Tackian que je lis, après Fantazmë et Solitudes. Si j'ai bien vu, c'est dans Toxique que l'auteur a créé son personnage de Tomar Khan, que l'on retrouvera dans Fantazmë. Quelques décennies plus tôt, le rôle aurait pu être tenu par Charles Bronson (Un justicier dans la ville).
En bon scénariste, Tackian sait entretenir l'attention du lecteur en faisant défiler les scènes et en mêlant enquête policière et démêlés intimes du personnage principal. De fait, quand on a commencé la lecture, on n'a guère envie de la quitter avant la dernière page.
On peut regretter que les protagonistes soient un peu trop taillés à la hache, réduits à leurs traits de caractères majeurs. Ils manquent beaucoup de nuance, peut-être à l'exception de la jeune fliquette. L'intrigue principale, construite sur des ressorts psychologiques, y perd de sa crédibilité.
C'est bien écrit, simplement, sans difficulté de lecture. Un roman facile d'accès donc, pour un bon moment de lecture.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/09/10/toxique-niko-tackian-le-livre-de-poche-un-bon-moment-de-lecture/
Découvert dans « Celle qui pleurait sous l'eau », deuxième livre de la série, j'ai été bien contente de retrouver le groupe Khan pour sa première mission.
On y découvre des personnages plutôt bien construits qui ont tous une part de lumière oui mais surtout une grande part plus sombre qui définit véritablement leurs caractères et leurs actions.
Le principal c'est le commandant Tomar Khan qui est une véritable bombe sous pression.
Entre ses démons du passé qu'il retrouve malgré lui et ceux qu'il rencontre dans ses enquêtes plus ou moins officielles, il doit naviguer avec beaucoup de sang-froid et de délicatesse.
Ce qui est « dommage » c'est qu'il n'est pas franchement du genre délicat mais plutôt Pitbull sans muselière…
Ce qui est certain c'est qu'on est vite embarqué par ces histoires, car oui il y en a plusieurs, qui d'une certaine façon ont toutes une résonance les unes avec les autres.
Ce que l'on découvre c'est qu'un monstre saura toujours reconnaitre un autre monstre.
L'écriture de l'intrigue est bien pensée et j'attendais avec plaisir de découvrir comment les morceaux du puzzle allaient s'emboiter.
Une chouette lecture donc pour passer un moment bien sympathique au milieu de quelques cadavres.
Premier tome des aventures de Tomar Khan... et quel personnage !!!
La force de Niko Tackian c'est la psychologie de ses personnages. En effet, sous forme de "paranormal", il arrive toujours (très finement) à me toucher profondément. Je trouve ça très intelligent ! C'est devenu pour moi SA patte, ce qui le différencie des autres auteurs. J'ai trop hâte de découvrir les deux autres tomes de cette trilogie.
Voilà longtemps que je souhaitais retrouver la plume de cet auteur, découvert durant mes congés d’été avec “La nuit n’est jamais complète“, un court thriller particulièrement intense, pour lequel le coup de foudre fut sans appel. Il m’a cependant fallu attendre une occasion, et pas n’importe laquelle puisque c’est en octobre dernier, lors de la soirée des “13 salopards du vendredi 13” organisée pour sauver la librairie “L’Œil écoute” que je me suis procuré ce roman… Si je n’ai malheureusement pas pu le faire dédicacer par l’auteur avant de reprendre le train, je ne regrette en rien mon achat et cette lecture qui confirment mon addiction certaine pour les écrits de l’auteur…
En effet l’auteur ne ménage pas son lecteur et plonge directement ce dernier au cœur de l’action… Mais pas tout à fait celle à laquelle on pensait en tournant la première page, déroutant ainsi ledit lecteur quand vient le moment des présentations : Tomar Khan n’est pas tout à fait un flic comme les autres…
Seulement ce n’est pas le moment de se poser de questions, il faut déjà se mettre en route pour résoudre un meurtre. Mais si l’auteur use et abuse des codes du genre pour nous livrer une intrigue d’allure classique, il ne faut pas se fier aux apparences. En effet le but premier n’est pas de maintenir un suspense de tous les instants avant de nous dévoiler l’identité du coupable, mais bien plutôt de comprendre le pourquoi de ses agissements. En réalité l’auteur nous offre un récit particulièrement original et prenant qui parlera au plus grand nombre pour traiter du thème complexe de la manipulation, de ces personnes nocives dans notre entourage, toxiques donc, qui parviennent à nous pourrir la vie sans même que l’on ne s’en rende compte. Dès lors le lecteur ne peut s’empêcher de tourner les pages avec frénésie, dévorant ce bouquin en un temps record.
Car au-delà de l’intrigue, la vraie force du roman tient en premier lieu à son personnage principal. En effet, le “Pitbull” Tomar Khan retient tout de suite l’attention avec son côté obscur et boderline, outre ses failles. S’il est partie prenante à l’histoire, cela ne nous empêche pas de nous plonger dans la sienne pour y découvrir ses différentes facettes, ce qui le rend plutôt attachant en plus d’être particulièrement intéressant et même, n’ayons pas peur des mots, franchement captivant. Tant et si bien que le lecteur n’aspirera qu’à une chose une fois cette lecture terminée : Retrouver Tomar Khan pour d’autres aventures, un tarif non négociable.
La plume est particulièrement fluide et agréable, les chapitres courts donnent du rythme au récit dont le style est aussi simple que percutant, promesse d’un excellent moment de lecture en perspective.
En bref, un essai transformé pour cet auteur dont je suis désormais fan avec un enquêteur choc qu’il me tarde de retrouver pour le découvrir davantage !
(Lu en décembre 2017)
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2017/12/chroniques-2017-toxique-de-niko-tackian.html
Tomar Khan.
Un vrai nom de dur cuire ! Et ça tombe bien, on ne la lui fait pas à Tomar ! Chef de groupe à la Crim, le monsieur ne plaisante pas avec les « méchants » et ne se prive pas d'utiliser quelques méthodes expéditives …
Je me suis fait embarquer, menottes aux poignets, dans ce roman !
Tous les ingrédients du bon polar sont là ! Un héros borderline et bourru comme je les aime, une intrigue qui fonce et embarque dès la première page ! Une « méchante » qu'on a envie de tabasser tant elle est ignoble ! Et une bande de flics qu'on adore déjà !
L'intrigue se situe aux premiers mois de 2016 et le Paris post-attentats est très bien intégré au récit, permettant une vraie immersion. le roman est fortement ancré dans la réalité, tout en se permettant des virées dans la tête de Tomar, et notamment dans ses rêves.
J'ai été séduit par ses cauchemars qui prennent une grande place, tout au long du roman. J'avais d'ailleurs lu, HOTEL AVALANCHE, du même auteur et j'ai compris que le monde onirique prenait une grande part dans sa prose.
Niko Tackian signe un roman percutant et calibré pour le plaisir de lecture. Ce plaisir d'enchaîner les chapitres, comme on regarde une sérié passionnante, sans pouvoir décrocher ! On est bel et bien sur un page turner clair, net et efficace !
La force de ce polar de facture plutôt classique est son rythme, trépidant à souhait, on ne peut le lâcher. Âmes sensibles s'abstenir !
Le seul bémol, pour moi, c'est qu'à vouloir (trop ?) mettre en avant le personnage de Tomar Khan, l'enquête semble être parfois mise au second plan. Cette femme, qui pourtant inspire le titre du roman, manque un peu de consistance, à mes yeux, et j'aurai aimé que son intrigue soit plus développée.
Une chose est sûre, je veux savoir ce que va devenir Tomar Khan et je vais vite me procurer la suite de ses aventures ! Je ne peux pas le lâcher comme ça et il paraît que deux autres tomes existent ? Vous les avez lus ? Vous recommandez ?
Nous sommes en janvier 2016, deux mois après les attentats qui ont ensanglanté Paris, les policiers de l’antiterrorisme sont sur les dents en permanence, lorsqu’on apprend qu’une directrice d’école a été assassinée dans son bureau. Enquête de routine à priori, puisque le coupable a été identifié rapidement et se serait jeté sous le métro…
Tout semble plié d’avance, mais le commandant Tomar Khan sent que c’est plus compliqué et veut investir plus en profondeur.
Tomar, surnommé le pitbull par son équipe, ressemble plus à un justicier qu’à un flic, ce qui m’a beaucoup dérangée (on dirait Clint Eastwood et l’inspecteur Harry !). On comprend très vite, vu que le roman s’ouvre sur un de ses cauchemars récurrents, qu’il a eu beaucoup de problèmes dans sa vie, son enfance, mystère que Niko Tackian entretient, alternant les phases de l’enquête et les problèmes de Tomar avec sa famille et sa difficulté à créer une relation amoureuse…
Il est intéressant de noter que Goran, le frère de Tomar a choisi d’être prêtre dans la religion orthodoxe, ce qui donne lieu à un baptême assez sympathique. Ce duo de frangins est quand même spécial…
L’intrigue est facile à suivre, même si tout n’est pas expliqué clairement. On a une description de la sociopathie qui tient la route, mais une partie des actes de l’assassin vont rester dans l’ombre, on se demande bien pourquoi.
J’ai apprécié la nostalgie des policiers qui sont être obligés de quitter le 36 quai des Orfèvres, pour des locaux plus « adaptés ».
Je dois reconnaître que mon premier contact avec les polars de cet auteur m’a laissée perplexe, il n’y a pas que l’assassin qui est toxique dans l’histoire. J’aime bien les flics cabossés, mais là cela va trop loin. La violence pour la violence, ce n’est pas ma tasse de thé.
Il paraît que les suivants sont mieux mais je ne suis pas tentée pour l’instant, et vu l’embouteillage monstre dans ma PAL, cela va attendre…
Je suis tombée sous le charme des écrits de Niko Tackian. J'avais reçu « Fantazmë » à lire pour Livre de Poche, j'ai acheté d'abord ses autres livres comme toujours, pour lire l'histoire du personnage principal, Tomar Khan, dès son début! En fait c'est le personnage de Khan qui fait tout, car des histoires comme ça, on en lit très souvent mais c'est prenant, plaisant! Mon fils étant policier à Paris, j'apprécie des histoires proches de la réalité même si!
Ca m'a vraiment beaucoup plu et aussi plongée dans le Paris des attentats dans lequel mon fils passe ses jours et ses nuits avec pour lui, le bonheur de n'avoir rien eu!
Toxique est un très bon polar à mettre entre toutes les mains.
On retrouve l'univers de Nicko Tackian à travers son personnage phare, Tomar khan, flic un peu torturé, parfois
borderline au 36 quai des orfèvres.
Tackian plante son décor juste après les attentats terroristes de paris fin 2015 dans une atmosphère un peu
sombre à l'image de ce personnage principal avec son passé chargé qui le hante et ses propres failles et
démons.
Une directrice d'école est retrouvée morte, c'est le point de départ de l'enquête menée par Tomar.
L'enquête s'avère passionnante avec avec rebondissements et intrigue.
Le sujet fort de ce polar est essentiellement la psychopathie autour d'un personnage féminin qui va
devenir central.
Tackian décrit avec finesse les méandres de la folie, la femme est vraiment "flippante".
L'enquête prend une tournure psychologique et c'est ce qu'on aime en tant que lecteur.
La lecture de ce polar est fluide, haletante, les chapitres sont courts et facilitent la lecture.
Ce polar pourrait très bien être adapté au cinéma.
Et surtout, on a envie de connaître la fin dès le début.
Je le recommande ainsi que les autres polars de ce même auteur.
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