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On entre dans le livre de Lillian Ross comme on avancerait dans le musée Grévin, par une galerie d'acteurs et d'actrices. D'un article dénonçant le maccarthysme sévissant à Hollywood dans les années 1960, à une rencontre avec Julie Andrews et Al Pacino ou une partie de tennis avec Charlie Chaplin. Mais on y croise aussi des anonymes, série de jeunes gens, ainsi qu'elle les nomme, d'un bus jaune aux 'écrasemerdes' de Madison Avenue. Portraits de badauds, doux dingues, de l'histoire vraie et inouïe d'un matador né à Brooklyn au portrait d'une maîtresse d'école de Central Park. Le menu se compose aussi de quelques gros poissons, Coco Chanel, Hemingway ou Fellini.
Dans cette anthologie réunissant soixante-dix ans de portraits et de reportages d'une légende du New Yorker, on décèle un sens profond de l'empathie et une écoute rare, une capacité à mêler le sérieux au trivial, l'inconnu à l'étoile sans distinction de valeur et sans déférence particulière, proche en cela d'un Gay Talese ou d'un Tom Wolfe. Parmi ses inconditionnels lecteurs, Martin Scorsese ou Wes Anderson, mais aussi J. D. Salinger qui lui écrivit un jour après la lecture de l'un de ses papiers : «C'est de la littérature, que j'aimerai toujours et n'oublierai jamais».
«Incroyablement curieuse, extrêmement courageuse, avec un sens rare de l'écoute : à travers Lillian Ross et ses mythiques reportages, nous avons la chance de nous faufiler dans l'intimité des plus grands (Chaplin, Hemingway, Truffaut, Huston)».
Wes Anderson.
«Pour tous ceux qui s'intéressent aux films, les articles de Lillian Ross étaient et sont toujours essentiels».
Martin Scorsese.
Je connaissais l'iconique New Yorker à travers mes cours d'anglais au lycée, un de mes professeurs nous transmettant sa passion à travers les articles de fond de cet hebdomadaire.
Le temps a passé et 30 ans plus tard, je me souviens encore de ses textes subversifs.
C'est donc avec joie que je commence à feuilleter ce recueil qui se compose de chapitres bien distincts. La grande journaliste auteure entre dans les pas des plus grands. Ce sont donc des portraits mis ici à la sauce new-yorkaise, c'est à dire avec beaucoup de dérision, d'acidité et d'ennui déguisé (!)
Oui, je l'avoue, ces écrits sont d'une qualité inégalée.
Certains savoureux, d'autres carrément soporifiques (ou alors, excusez-moi chers lecteurs, je n'ai peut-etre tout simplement pas compris).
J'en attendais certainement plus, voulant découvrir d'autres grands personnages new-yorkais.....qui brillaient par leur absence :)
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