80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ce premier livre de photos de Sophie Jablonska, qui furent prises pendant le voyage autour du monde qu'elle entreprit dans les années 30 du siècle dernier, armée d'un appareil-photo, est une partie des « réserves muséales accessibles » de son oeuvre. Elles attendent que des chercheurs, critiques d'art et commissaires d'expositions s'en emparent et sans doute également que précisions et informations complémentaires soient apportées. « Téoura » (oiseau rouge), c'est ainsi que les indigènes de l'île de Bora-Bora appelaient Sophie. En lui donnant un nom dans leur langue, les Maoris reconnaissaient qu'elle était des leurs. Elle savait être proche de ceux qui semblaient éloignés, accueillir sans idées préconçues et donner sans se préserver. En 1927, Sophie Jablonska, une jeune fille ambitieuse de 20 ans, quitte Ternopil, une ville de l'ouest de l'Ukraine, pour s'installer à Paris. Elle étudie la photographie, tente de jouer dans des films et gagne de l'argent en travaillant comme mannequin. En 1929 elle réalise un voyage de trois mois au Maroc et revient à Paris avec des centaines de photographies et un manuscrit de récits de voyage. C'est une révélation. En 1932 son premier livre « Le charme du Maroc » est publié.Dans les années 1930, Sophie Jablonska voyage seule autour de l'Asie, de l'Afrique du Nord et de la Nouvelle Zélande. Elle en rapporte des photos et des films teintés d'un regard féminin et non-colonial sur le monde dit « exotique » de l'époque. Quelques livres de Sophie ont été publiés en France : « Les horizons lointains », « Au pays du riz et de l'opium », « L'année ensorcelée »... Le 4 février 1971, alors que Sophie Jablonska se rend à une réunion chez son éditeur parisien, elle se tue tragiquement dans un accident de voiture.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année