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Taxi driver (vente ferme)

Couverture du livre « Taxi driver (vente ferme) » de Amy Taubin aux éditions Transparence
Résumé:

En 1972, Paul Schrader était au plus mal : il buvait beaucoup, vivait dans sa voiture.
Il fut hospitalisé pour un ulcère de l'estomac. C'est à ce moment-là qu'il suivit l'affaire Arthur Brumer qui tenta d'assassiner le gouverneur d'Alabama George Wallace ; cette histoire est à l'origine du... Voir plus

En 1972, Paul Schrader était au plus mal : il buvait beaucoup, vivait dans sa voiture.
Il fut hospitalisé pour un ulcère de l'estomac. C'est à ce moment-là qu'il suivit l'affaire Arthur Brumer qui tenta d'assassiner le gouverneur d'Alabama George Wallace ; cette histoire est à l'origine du scénario de Taxi Driver (1976). Les dirigeants de Columbia détestaient le scénario, mais ils ne pouvaient plus refuser d'engager Martin Scorsese et Robert De Niro après le succès immense de Mean Streets (1973) et du Parrain II (1974).
Taxi Driver compte parmi les deux ou trois films américains les plus réussis des années soixante-dix. De Niro est captivant dans le rôle de Travis Bickle, l'incarnation de la masculinité américaine de l'après-guerre du Vietnam -un homme aux désirs refoulés, fanatique, continuellement au bord de la crise psychotique. Le film est servi par le talent de Cybill Sheplierd et Jodie Foster et par la dernière composition de Bernard Herrmann, le plus grand compositeur de musiques de films.
Scorsese tourna Taxi Driver à New York et la violence du film fait écho à la dureté de la vie new-yorkaise. Même si ses qualités techniques le rendent palpitant, le film est aussi profondément dérangeant. Comme le montre Amy Taubin, on y découvre que le racisme, la misogynie et le fétichisme des armes sont au coeur de la culture américaine.

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