"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Romans d'évasion, grands romans féminins : romans plaisir par excellence avec Barbara Delinsky, Fidélités, Bain de minuit sous les étoiles ; Arthur Golden, Geisha ; Manda Scott, La Reine celte ; Sue Monk kidd, Le secret des abeilles, Le vol des aigrettes ; Peter Berling, La princesse et le Kilim…
Les échos de la Seconde Guerre mondiale qui s'annonce ne parviennent que par bribes sur ce petit bout de terre galloise où se déroule le premier roman d'Elizabeth O'Connor.
Nous sommes en 1938. Manod a dix-huit ans et elle vit avec son père veuf et sa sœur, sa cadette de six ans.
La vie des insulaires s'organise autour de la pêche et des moutons.
Le froid, le vent, l'humidité, la pauvreté et l'absence d'avenir vident peu à peu l'île de ses habitants.
La contemplative et brillante élève Manod rêve elle aussi d'une autre vie. Pourquoi pas devenir enseignante sur le continent ?
Son existence est bouleversée par l'arrivée de Joan et Edward, deux ethnologues chargés d'observer les us et coutumes de la population locale. La jeune îlienne sera leur assistante, voire plus...
Avec une économie de mots, dans une écriture à l'os sans fioritures et effets de style, l'autrice britannique nous immerge dans un univers à la fois empreint de surnaturel et presque trivial.
Et la baleine, sorte de fil rouge du récit, échouée sur le rivage et dont le cadavre pourrit lentement est la métaphore d'un monde en voie de disparition menacé par la modernité.
Une très jolie lecture et une nouvelle voix de la littérature dont on attend le second opus.
http://papivore.net/litterature-anglophone/critique-sur-lile-elizabeth-oconnor-jc-lattes/
Premier roman de fiction créée par Elizabeth O’Connor, l'atmosphère est subtil, les chapitres courts, l’intrigue progresse au rythme des témoignages et des chansons traditionnelles mais aussi des retranscriptions d'enregistrements d'ethnologues.
Le texte est simple, sensible et profond. De nombreuses descriptions, un premier roman sobre et fort. Une jeune femme s’ouvre au monde et a la dureté de celui-ci. Comment quitter cette baie, où seule la mer est de mauvaise humeur, et où l’on ignore encore que la guerre arrive ? Des pensées se troublent au fil des marées. Elizabeth O’Connor a une écriture très sensible et passe beaucoup d'émotions aux lecteurs.
Sur une petite île du Pays de Galles en 1938, vivent Manod, une jeune fille en âge de se marier, son père et sa petite soeur ! Son père est pêcheur, sa soeur est trop jeune pour se rendre compte des difficultés à vivre sur l’île et Manod aimerait partir ailleurs, découvrir, vivre ! Elle rêve d’apprendre, loin de cette vie grise et sans avenir.
Peu de choses arrivent jusqu’à l’île, à part les rumeurs de guerre proche et une baleine qui s’échoue. Un couple d’ethnologues qui vient pour quelques mois afin d’étudier le mode de vie des îliens est un grand bouleversement. Plus particulièrement pour Manod qui va devenir leur assistante, traductrice, le lien indispensable avec ses voisins et qui pense pouvoir repartir avec le scientifique !
Désenchantement est le premier mot qui me vient à l’esprit en pensant à cette histoire et je la vois en nuances de gris pour la vie humaine alors que la faune et la flore sont en couleurs, elles incarnent la vie !
Elizabeth O’Connor a une écriture très sensible car elle arrive à faire ressentir toutes les choses qui passent par la tête d’une jeune fille qui se veut un avenir sans pour autant donner dans des descriptions sans fin ! A coups de traits précis et sans concession elle décrit les ethnologues et les films qu’ils se font sur la vie de l’île ! Deux mondes qui vont rester séparés, une fois la trahison consommée !
En fait, il n’y a pas d’espoir dans ce roman, il fait apparaître comme immuables les murs dressés par la mer, isolant les habitants dans une vie qui n’évolue pas !
Il est préférable d’avoir le moral pour le lire car, si c’est un joli roman, il donne malgré tout l’impression de s’enliser, sans espoir de remonter à la surface !
#Surlîle #NetGalleyFrance
C'est dans l'atmosphère sauvage et mystérieuse d'une petite île galloise, que la jeune Manod rêve de s'échapper pour réaliser ses aspirations. Alors qu'elle se sent prisonnière de sa condition modeste et isolée, l'arrivée de deux ethnologues va bouleverser son quotidien et lui offrir une lueur d'espoir.
Manod, à peine âgée de dix-huit ans, se débat entre les exigences de sa famille et ses propres désirs d'éducation et de liberté. La rencontre avec ces chercheurs venus étudier la culture locale réveille en elle un profond désir de connaissance et de découverte. Lorsqu'une baleine s'échoue sur la plage, symbole de force et de majesté, Manod se sent irrésistiblement attirée par ce monde extérieur qui lui promet tant.
Elisabeth O'Connor dessine avec délicatesse et poésie le portrait d'une jeune fille en quête de sens et d'évasion. le roman explore avec subtilité les désirs, les tourments et les espoirs qui animent le coeur de Manod, nous offrant une plongée intimiste et captivante dans l'intimité de son univers.
À travers une écriture épurée et évocatrice, l'autrice nous transporte sur les rives tourmentées de cette île isolée, où les tempêtes du dehors reflètent les tumultes intérieurs de Manod. "Sur l'île" est un récit subtil et poignant, qui nous invite à réfléchir sur le poids des traditions, la force des aspirations individuelles et le courage de se réinventer pour suivre ses rêves. Une histoire universelle et intemporelle, qui résonne en chacun de nous et fait écho à nos propres quêtes de liberté et d'accomplissement.
Si proche et si lointaine ! Aussi vrai qu’inventée ! Une île, à quelques encablures du continent, mais singulière séparée par la mer qui la cerne, et qui prodigue la ressource autant qu’elle menace de mort ceux qui s’y aventurent.
L’idée d’une autre vie avec le risque d’y laisser son âme hante Manod, jeune fille que son père voudrait marier, mais dont l’esprit s’envole si souvent de l’autre côté, vers ce continent que l’on aperçoit comme un mirage.
C’est le continent qui va s’incarner pour elle avec ce couple d’universitaires venus étudier les moeurs des iliens. Manon y contribue grâce à sa connaissance de la langue anglaise.
Alors qu’une baleine échouée se décompose peu à peu, l’île semble elle aussi perdre peu à peu son identité, proie de quelques nantis qui en délogeraient volontiers les habitants pour d’autres projets plus lucratifs.
Le rythme lent de la vie monotone, la tentation d’un ailleurs idéalisé, la vitalité d’une jeune femme à la fois bridée dans ses espoirs mais consciente malgré tout d’une forme de bonheur simple qu’il ne faudrait pas perdre au profit de chimères, donnent une force à ce texte qui restitue bien la spécificité de la vie insulaire.
Une belle écriture, de personnages forts, une lecture agréable .
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