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Le 7 avril 1994, c'est une vraie bombe politique qui explose à l'Elysée. En fin de soirée, on retrouve dans son propre bureau le corps sans vie de François de Grossouvre, ami intime et homme de l'ombre de François Mitterrand, une balle de 357 Magnum dans la tête. « Lâché », « déçu », « dépressif », voire devenu « sénile », selon l'entourage du président, il se serait supprimé. Tout comme, à peine onze mois plus tôt, un certain Pierre Bérégovoy, avec la même thèse officielle pour unique explication.
Quinze ans plus tard, Éric Raynaud se penche sur une mort qui a fait grand bruit à l'époque, mais qui a aussi suscité bon nombre d'interrogations. Et le constat est terrible pour la vérité officielle. Son enquête, s'appuyant sur des faits avérés et vérifiés, des témoignages de premier ordre, démonte tout simplement la version du prétendu « suicide » de François de Grossouvre.
Une étrange autopsie et les craintes de Grossouvre qui se disait menacé sont autant d'éléments troublants qui menacent la théorie du suicide. A cela s'ajoute la publication imminente des mémoires de l'éminence grise de l'Elysée, qui comptait bien y dénoncer les dérives et autres « affaires » dont certains, dans l'entourage présidentiel, se rendaient coupables...
Cette enquête, qui se lit comme un « polar », emmène de manière captivante le lecteur dans les arcanes, secrets et manipulations d'Etat, entourant l'une des beaucoup trop nombreuses morts suspectes de la Ve République.
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