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Dès l'Antiquité, bien des statues de rois, de dieux ou de particuliers ont été brisées, en Égypte et au Soudan, pour de multiples raisons : accidents, guerres, rivalités dynastiques, proscriptions. Mais elles gardaient une valeur sacrée pour les prêtres chargés de leur entretien, qui en ont souvent recueilli les fragments dans des cachettes à l'intérieur du périmètre des domaines divins, comme celles du Gebel Barkal ou de Doukki Gel. D'autres statues ont été dérobées peu de temps après leur sculpture pour être placées dans des cadres différents de ceux pour lesquels elles avaient été conçues. C'est le sort qu'ont connues les effigies de souverains et de particuliers de la XVIIe dynastie découvertes dans les sanctuaires et les tumuli de Kerma, mais initialement destinées à divers sites de Haute et Moyenne Égypte. D'autres enfin ont connu des restaurations antiques ou modernes.
Plusieurs spécialistes internationaux s'efforcent de reconstituer certains de ces chefs d'oeuvre, à partir de fragments parfois dispersés aux quatre coins du monde. Ainsi le temple de milliers d'années d'Amenhotep III, sur la rive occidentale thébaine, est le théâtre d'un chantier « pharaonique » voué à la reconstitution d'un programme statuaire unique dans l'histoire de l'art égyptien.
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