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« Pas de vague ». De gauche comme de droite, une classe politique frileuse a toujours craint de mettre les cheminots dans la rue. La SNCF serait une vache sacrée qu'il faudrait ménager et le TGV une des vitrines de la maison France.
Les patrons successifs de la SNCF ont appliqué ces consignes de prudence avec un zèle remarquable. Aujourd'hui, le résultat est sans appel : les trains roulent, ils roulent même bien, mais ils coûtent, et ils coûtent fort cher à l'État. L'ardoise de la SNCF s'élève à plus de six milliards d'euros par an.
Des syndicats divisés, des sureffectifs flagrants, un fret sinistré, des filiales en folie, des projets pharaoniques et un parfum insistant de corruption : cette belle et coûteuse bureaucratie de 180.000 personnes apparaît à peu près impossible à réformer. À l'égal de nombreux services publics « à la française ».
Au terme de cette enquête impitoyable mais sans a priori menée par trois journalistes d'investigation, le constat est accablant : à l'heure de l'Europe, de la concurrence et de l'austérité budgétaire, la machine infernale semble aller dans le mur. A moins d'un sursaut.
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