Vous aimez les polars ? Alors venez par ici : choisissez, lisez et chroniquez !
Bienvenue à Orsay, une ancienne gare devenue un somptueux musée dans lequel Christos Markogiannakis vous convie à un voyage très particulier... un voyage à travers l'histoire et la mythologie au cours duquel vous croiserez meurtriers de masse, harceleurs, familles maudites, cannibales et tueuses en série. Dans ce lieu riche d'innombrables chefs-d'oeuvre, le meurtre s'affiche en effet à chaque étage, dans chaque recoin, comme une terrible forme d'art !
En appliquant les principes de la criminologie et de l'histoire de l'art pour une analyse « criminartistique », Scènes de crime à Orsay se propose d'étudier et d'interpréter une trentaine d'oeuvres. Elles ont pour auteur des artistes aussi prestigieux que Moreau, Cézanne, Carpeaux ou encore Rodin, et elles ont toutes un point commun : elles représentent des meurtres.
Chaque oeuvre sera traitée comme une scène de crime et donnera lieu à une enquête fouillée s'inspirant des principes des équipes judiciaires et médicolégales.
De quelle typologie le meurtre relève-t-il ? Quels en sont les enjeux factuels et historiques ? Qui sont les victimes ? Et surtout, quel portrait peut-on tracer des coupables ? Quel est leur profil, leur background, leur mobile ? Des réponses apportées à ces questions dépendra la possibilité de faire éclater la vérité au grand jour.
L'ouvrage contient plus de 80 illustrations.
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Tout d'abord, j'ai pu rencontrer l'écrivain au salon du livre de paris et c'est un homme tout à fait charmant et très heureux de parler de son œuvre.
J'adore la peinture et encore plus lorsque les œuvres sont décryptées pour la profane que je suis.
Ce livre allie mes deux passions littérature et peinture.
l'auteur sait nous expliquer chaque scène et la situer dans son contexte historique.
c'est un livre intéressant, enrichissant, je le conseille fortement
J'ai l'immense joie de faire partie des Explorateurs du polar pour Lecteurs.com, en partenariat avec le festival "Quais du polar" qui a eu lieu en avril. Grâce à cet événement, j'ai le plaisir de chroniquer un roman - qui n'en est pas franchement un - plongeant le lecteur dans l'art et l'histoire. Déroutant et passionnant.
A travers les oeuvres de grands maîtres comme d'artistes moins connus, le lecteur déambule aux côtés de l'auteur, Christos Markogiannakis au coeur du musée d'Orsay pour une balade plutôt déconcertante, au milieu de meurtres sordides, d'assassinats, de massacres et autres joyeusetés. Au fil des pages une bonne vingtaine d'oeuvres sont analysées. L'auteur tente ainsi de répondre à des questions comme les enjeux historiques et politiques de ces crimes. Christos Markogiannakis esquisse également le portrait des victimes comme des bourreaux, ainsi que le mobile de cet acte.
Voici le lecteur devant un concept littéraire totalement innovant, et passionnant. Quelques réminiscences des récits de Pierre Bellemare affleurent à la mémoire, mais dans ces pages, l'aspect historique est beaucoup plus prégnant. Néanmoins, un côté voyeuriste voire morbide se dégage de toutes ces oeuvres. L'ouvrage en lui-même est de qualité, avec un papier digne des livres dits beaux, un sommaire présente les oeuvres qui vont être ensuite décortiquées. Pour chacune, Christos Markogiannakis associe une photographie de qualité de l'oeuvre dont il va parlé. Pour certaines, quelques zooms sur des détails sont mis en valeur, voire d'autres oeuvres en rapport avec celle qui est disséquée.
La plume de l'auteur propose d'immerger le lecteur dans une mise en situation plutôt réaliste d'une enquête fictive diligentée pour résoudre le crime commis dans l'oeuvre. Les informations données sont parfois terrifiantes mais toujours constructives et pertinentes autour de la scène de crime étudiée. Christos Markogiannakis est tout simplement passionnant car il maîtrise son sujet, étant lui-même criminologue. Le fait que les oeuvres soient replacées dans leur contexte historique et social apporte un plus non négligeable à l'analyse proposée. (...)
http://lillyterrature.canalblog.com/archives/2019/05/05/37297683.html
Ayant manqué Scènes de crime au Louvre, premier livre de Christos Markogiannakis sur un thème très original, j’ai découvert cet auteur qui m’a emmené pour une visite, sur le même thème, mais à Orsay, cette fois.
L’auteur connaît bien son sujet et ne se lance pas, dans ce qu’il appelle le Criminart, au hasard puisqu’il a étudié le droit et la criminologie avant d’être avocat pénaliste.
Dans cette gare où, comme dans toutes les autres, l’anonymat prévaut, bien des existences se sont croisées mais c’est la mort, le plus souvent tragique, qui attire et inspire ces Scènes de crime à Orsay.
Les œuvres présentées dans ce livre que j’ai pu découvrir grâce à Lecteurs-com dans le cadre des Explorateurs du Polar, ont été réalisées entre 1848 et 1914. Les éditions Le Passage n’ont pas mégoté sur les illustrations, les reproductions des œuvres, ajoutant même parfois des gros plans pour permettre au lecteur de visualiser le propos de l’auteur. C’est un beau livre, même si, fatalement, il est très sanglant.
Je ne vais pas détailler les vingt-deux tableaux ou sculptures choisies mais je reconnais, n’étant pas spécialiste en peinture, méconnaître la plupart des artistes, Paul Cézanne mis à part, bien sûr ! C’est justement très bien de valoriser des gens comme Léon Bénouville, Henri-Camille Danger, Émile Lévy, Gustave Moreau et tous les autres qui s’inspirent soit de la mythologie, soit de l’histoire, soit de la religion.
L’auteur m’a appris quantité de choses sur chaque tableau détaillé, n’hésitant pas à s’en extraire pour citer des cas similaires ou présenter une œuvre réalisée sur le même fait forcément atroce.
Ayant visité ce magnifique musée il y a quelques années, ces scènes de crime ne m’avaient pas attiré mais je reconnais qu’après avoir lu Christos Markogiannakis, l’envie d’y retourner est là, envie bonifiée par tout ce que l’auteur m’a appris. Il est vrai que, passant devant un tableau ou une sculpture, beaucoup de détails nous échappent.
S’il fallait mettre une œuvre en exergue, tâche bien délicate, je citerais L’attentat de Berezowski contre le tsar Alexandre II, le 6 juin 1867 par Jean-Baptiste Carpeaux. Cette tentative d’assassinat apporte des rappels historiques très intéressants et le texte enrichit considérablement une œuvre paraissant un peu confuse au premier coup d’œil. Christos Markogiannakis fait même preuve d’humour lorsqu’il écrit, après avoir parlé des assassinats de François-Ferdinand à Sarajevo, d’Alexandre 1er de Yougoslavie à Marseille et de John Kennedy à Dallas : « Dans les trois cas, les victimes se trouvaient dans une voiture découverte. Un bon conseil donc : si vous êtes un grand chef d’État, laissez la décapotable au garage. Un attentat a davantage de chance de réussir si vous circulez à découvert. »
Enfin, je regrette la part trop importante prise par le récit de la mort de Jésus. On y croit ou pas ! Peut-être le prénom de l’auteur l’a-t-il incité à cela ? Par contre, je le suis entièrement lorsqu’il parle du génocide des Juifs et j’ai appris que la gare d’Orsay était celle qui accueillait les déportés survivants des camps de concentration nazis de retour en France.
Scènes de crime à Orsay m’a beaucoup apporté et sa lecture s’est révélée captivante grâce à une écriture variée, jamais lassante, l’épilogue étant à la hauteur de la qualité du livre : surprenant et tellement vrai !
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Proposé dans le cadre de la sélection destinée aux Explorateurs du polar de la Fondation Orange pour le livre, j'ai choisi ce livre pour son titre, sans aller voir de quoi il s'agissait ...
En effet, "Scènes de crime à Orsay", m'évoquait la série télé 'L'art du crime' qui avait réuni un inspecteur de police membre de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels et une historienne de l'art. Ces deux personnages atypiques y menaient conjointement des enquêtes dans le milieu de l'art (des Ecoles aux galeries) et résolvaient des crimes en s'aidant de la vie de peintres ou de leurs œuvres ...
Là, pas du tout !
Christos MARKOGIANNAKIS, criminologue de formation et avocat pénaliste, nous entraîne, dans cet ouvrage, au Musée d'Orsay où il va analyser un certain nombre d'œuvres comme s'il s'agissait de scènes de crime ...
Des martyrs chrétiens dans les arènes romaines peintes par Léon Bénouville en 1855, au Christ au prétoire d'Alexandre Gabriel Decamps en 1847, on découvrira avec lui, dans les œuvres exposées au Musée d'Orsay les sources de la violence, les différents types de crimes, d'assassinats mais aussi les représentations autres violences conjugales ...
Ainsi on revisite les grandes scènes mythologiques, les Danaïdes, les Atrides, Orphée, mais aussi les scènes de la vie des saints, de Sainte Cécile à Saint Sébastien pour apprécier à la lueur des commentaires de l'auteur, les différentes façons de donner la mort !
Une façon originale de découvrir certains tableaux et de revisiter les mythologies !
Et la prochaine fois que j'irai au Musée d'Orsay, je ne regarderai pas les tableaux de al même façon !
Un corps. Plus loin, sur les marches d'un escalier, la tête. Tranchée …
Un couple adultère retrouvé mort …
Des meurtres, des crimes à gogo !
Non, nous ne sommes pas dans un épisodes des Experts ou autres séries américaines.
Nous sommes au Musée d'Orsay. le célèbre et magnifique musée parisien.
Si on se promène dans ce haut lieu de la culture parisienne, on finira par tomber sur des oeuvres traitant de massacres, de génocides, de meurtres passionnels et autres joyeusetés…
Christos Markogiannakis, dans cet ouvrage érudit et passionnant, se propose de nous prendre par la main et nous guider vers ces œuvres moins conventionnelles. En effet, il propose de nous faire découvrir les tableaux des crimes les plus terribles qui peuplent ce musée.
Analyse artistique et criminelle, chaque oeuvre est passée à la poudre à empreinte, pour mieux en découvrir l'histoire. L'auteur sait de quoi il parle puisqu'il a étudié lui-même la criminologie.
Chaque oeuvre devient une enquête passionnante. Chaque tableau devient une scène de crime qu'il convient d'élucider.
L'auteur décrit l'oeuvre dans un contexte à la fois historique et social et propose ensuite une véritable enquête afin de découvrir le meurtrier.
On croise au hasard de cet ouvrage riche et documenté mais jamais ennuyeux des Rodin, Cézanne et autre Moreau … Qui réussissent à nous faire frémir.
Cette galerie « cauchemardesque » m'a passionné et m'a terrifié !
Je n'ai plus qu'à aller refaire un tour chez Orsay avec un regard neuf sur des œuvres que je ne connaissais pas.
Avis aux amateurs d'art et de sensations fortes ! Ce livre est fait pour vous !
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