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Le réveil a sonné trop tôt. La cafetière m'a explosé dans les mains. Mon antibiotique me donne la chiasse. Deauville sent le cheval mouillé. À quoi bon vivre si c'est pour boire du café soluble et marcher sur du verre pilé.
Je dois écrire. Sortir le monstre. Libérer la bête.
Toutes ces pages en moi, j'ai une vague idée de leur pedigree, et je commence à comprendre comment ça marche : je vais devoir EN ACCOUCHER. À la fin du travail, épuisé, en nage, incrédule, je regarderai flippé ce bébé moche et fripé.
J'ai survendu une coquille vide. Les interviews pour la presse locale ont commencé. Je balance mon pitch, tout le monde trouve ça génial.
«Hey, you're Bukowski !» Les collègues commencent à m'appeler Bukowski. Ils trouvent ça vraiment cool d'avoir Bukowski à la maison.
Je voudrais m'enfuir. Disparaître. Quelque part où les planches sont plus larges. La foule plus dense. Me dissoudre dans l'alcool et le jeu. Mais je reviens sans cesse. Peut-être que je partirai d'ici quand l'histoire avec cette fille sera terminée. Peut-être que l'histoire avec cette fille s'arrêtera quand je partirai d'ici.
Pitié qu'elle se taise. Qu'on arrête de s'emboîter. Qu'on me libère le crâne. J'ai besoin d'écrire.
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