80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En 1975, Pier-Paolo Pasolini, au faîte de sa carrière cinématographique, est, assassiné, près d'Ostie. Le cinéaste-écrivain vient de réaliser Salò, ou les Cent vingt journées de Sodome, troublante adaptation de Sade, sur fonds de barbarie fasciste. Le sexe, la mort, le pouvoir . Pasolini aborde, dans un seul film, les trois thèmes d'un triptyque infernal, reposant sur un subtil détournement de ses référents littéraires : Les Cent vingt journées de Sodome, du sulfureux auteur français, et La Divina Commedia, du poète italien Dante Alighieri. Enfant adultérin des lettres et du Cinéma, mettant en scène l'horreur du système concentrationnaire pour la dénoncer, Salò permet à Pasolini de tenter la plus radicale critique de la société occidentale : le pouvoir politique chrétien-démocrate, l'Eglise catholique romaine, et le système capitaliste sont questionnés. Le cinéaste pousse son spectateur à s'interroger, sur ce qu'il y a de plus problématique en lui, autrement dit, sa propre obscénité.
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