80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'église de Saint-Germain-des-Prés offre un témoignage unique, bien que largement méconnu, de la production artistique de l'an mil. Au coeur de Paris subsistent les chapiteaux commandés par l'abbé Morard (980-1014), dont l'inspiration remonte aux temps carolingiens. Avant l'art roman, au tournant du millénaire, cet abbé novateur transforme l'église de Saint-Germain-des-Prés établie sur un monceau en dehors de Paris. Le riche monastère se dote d'une nouvelle église, qui est le dernier vestige de l'architecture de cette époque à Paris. Les chapiteaux, admirablement restaurés au XIXe siècle, puisent dans la tradition antique et carolingienne : scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, bêtes monstrueuses et feuillages jaillissants, énigmatiques personnages et affirmations théologiques ambitieuses se côtoient. Les photographies de Jean-François Amelot saisissent les détails et la splendeur de la sculpture. Les textes de Alain Erlande-Brandenburg et Anne-Bénédicte Mérel-Brandenburg restituent les origines de l'abbatiale et le contexte culturel de l'an mil, et donnent une interprétation de ces chapiteaux ignorés des spécialistes. Un ouvrage exceptionnel pour soutenir les restaurations de l'édifice qui débutent fin 2011, relayées par les médias, et faire découvrir une merveille en plein Paris.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année