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Sabine Meier est partie à New York avec l'idée de faire le portrait de Rodion Romanovitch Raskolnikov, le célèbre personnage de l'écrivain russe Dostoïevski. Avec ses seuls souvenirs de lecture du roman lu plusieurs années auparavant, elle déambule dans les rues new-yorkaises.
C'est au cours de ses pérégrinations, qu'elle reconnaît dans le visage d'un passant celui qui deviendrait son Raskolnikov. Comment réussit-elle à convaincre cet inconnu à incarner l'image de ce personnage de fiction ? Une longue collaboration commença entre eux et « Portrait of a Man» était en construction.
Ce livre se structure comme une fiction, comme une vue « photographique » de l'esprit dont la visée est de dresser un portrait mental du héros de Crime et Châtiment. Si l'on doit parler d'adaptation photographique, celle-ci n'est ni la restitution fidèle de la narration romanesque ni son illustration contemporaine : le roman est un matériau où Sabine Meier a puisé, en toute liberté, le substrat de ses photographies.
Crime et Châtiment est en effet le récit d'une trajectoire, au sens propre comme au figuré, puisque le personnage central ne cesse de s'y déplacer, de changer de point de vue, d'objet et de distance de focalisation, tant psychiquement que physiquement. Et nous avec lui.
C'est l'histoire d'un parcours mental, en partie incarné par un déplacement dans l'espace urbain dont les diverses distorsions métaphorisent celles de son esprit. Le roman de Dostoïevski procède par conjonctions et disjonctions, continuité et rupture, dilatation et contraction, accélération et ralentissement. Il est construit sur une alternance de scènes d'intérieur et d'extérieur, construction que Sabine Meier a suivi dans son approche photographique.
L'écriture du texte de Martine Lacas se met en place à partir des
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