Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
[...] La sidération, lorsqu'elle nous saisit, nous isole et nous empêche de penser. Elle nous jette violemment sur une rive tandis que le monde continue d'avancer devant nous. Nous sommes alors à la fois séparé.e.s du cours des choses et uni.e.s à l'objet de notre sidération, ne sachant plus ni quoi décider ni où regarder. Le Temps devient une image fixe, qui peut s'éterniser. Mais une image, fut-elle sidérante, est toujours une histoire. Plus nous retournons à elle, plus nous en discernons les détails, plus nous y découvrons une part de nous-mêmes. La Gorgone Méduse nous propose une option qui semble simple : à quel élixir désirons-nous nous abreuver ? Poison ou antidote ? Si le poison est une attaque sournoise, l'antidote est action. Il est ce qui permet de résister. Dès lors, pour répondre à l'image de la Gorgone Méduse il nous faut rappeler un petit mot devenu aujourd'hui banal et marchand alors qu'il est premier : le désir.[...]Â
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Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
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