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On ne nous apprend pas à être parent. Et d'ailleurs le ferait-on que ce serait vite un savoir obsolète tant évoluent rapidement le statut de parent et celui d'enfant. Être parent s'enracinait hier dans le patrimoine génétique. On aimait à l'observer dans la ressemblance, dans la similitude de réactions émotionnelles ou dans les performances cognitives identiques à celles de tel ou tel aïeul. Aujourd'hui on crée sa propre filiation sur la base de liens d'attachement qui tracent le futur de relations privilégiées dans le cadre de l'adoption, ou de la recomposition familiale. Le statut de parent est aussi grandement modulable du fait d'un handicap de l'enfant : si l'enfant se développe autrement, il faut exercer autrement le rôle de parent tout en respectant des règles universelles d'éducation. Il peut y avoir réel conflit de priorité entre les critères de la société et le bien-être de l'enfant handicapé. Mais c'est sans doute la séparation conjugale qui donne le mieux la mesure des mutations sociologiques réalisées récemment dans la conception du rôle de parent. La parentalité et la coparentalité se détachent du contexte conjugal. Deux parents séparés peuvent exercer ensemble le rôle de parents tout en vivant chacun dans un cadre différent : l'enjeu est alors la cohérence éducative des deux parents, unis par l'objectif d'une coparentalité cohérente. Ce numéro thématique d'Enfance, coordonné par Blaise Pierrehumbert, grand spécialiste de l'attachement, offre à travers des articles d'experts, de nombreux exemples de ces mutations qui remettent en question la notion de famille, de ces parentalités hors normes pas si différentes des autres lorsqu'il s'agit de considérer les liens d'attachement tissés.
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