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En décembre 43, l'écrivain Raymond Guérin est libéré du stalag où il vient de passer 3 ans. À Paris, il découvre la France de l'Occupation, bien différente de celle qu'il avait laissée en 1940. La sottise bat son plein, écrit-il en voyant combien les Parisiens se sont habitués à l'occupant et au marché noir.
Il retrouve le monde littéraire, rend visite à Paulhan, Camus, Sartre ou Chardonne. À son ami Henri Calet, il écrit : Je me fais l'effet d'un revenant, d'un fantôme. Je n'ai plus ma place dans ce monde étouffant et fascisé.
Quelques mois plus tard, c'est avec enthousiasme qu'il commente la Libération. Mais l'euphorie des premiers jours est vite ternie par la veulerie des procès d'épuration auxquels il assiste. C'est alors un homme désabusé qui met un point final à son journal.
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