"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le réchauffement climatique et les désastres écologiques provoqués par les activités humaines imposent peu à peu l'idée d'une « transition écologique », c'est-à-dire d'une nécessaire transformation de nos modes de vie pour la préservation des écosystèmes terrestres. Mais en quoi devrait consister cette « transition » ? À adopter des écogestes ? À éduquer au développement durable ?
Pour Michel Magny, notre ambition devrait être autre. Dans cet essai, il commence par mettre en perspective la question de la transition en considérant, sur la très longue durée, les processus qui, depuis 7 millions d'années, sont à l'origine des sociétés humaines et ceux qui, depuis 3,8 milliards d'années, ont permis l'évolution, le développement et le maintien de la communauté des vivants sur la planète. Transitions longues, donc, qui aboutissent deux communs : le commun social, que nous avons en partage entre humains, et le commun biotique, en partage entre humains et non-humains.
Sur la base de cette analyse, celle qu'il esquisse, copernicienne, prend le contre-pied de l'idéologie néolibérale dominante en s'articulant autour d'un projet écologique et social complet, borné par les limites mêmes de notre planète. Sa boussole ? Maintenir la durabilité de ces deux communs essentiels hors desquels nous perdons à la fois notre essence et notre existence : celui qui nous fait humains, celui qui nous fait vivants.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !