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Le malaise de la présence des religions à l'école est palpable. Considérées comme irrationnelles et privées, les religions semblent sortir du champ des activités scolaires. On ne sait plus quoi faire des religions dans les écoles. Dans beaucoup de systèmes scolaires, on n'en parle plus ou très peu. Même dans les écoles confessionnelles, le discours sur les religions est le moins développé de tous les discours scolaires. Les recherches actuelles le montrent. Les cours de religions sont en crise. Ce livre « Religions et défis actuels de l'école » ose interroger cette difficulté. Ainsi, l'Église catholique est interpelée dans son rapport avec l'école d'aujourd'hui.
D'une part, si l'école ne s'en occupe pas convenablement, les religions constituent l'un des défis actuels de l'école. En effet, exclure les religions des programmes scolaires ne revient pas à les mettre hors l'école. Les pratiques de prosélytisme prolifèrent dans les écoles où les jeunes, eux-mêmes, se chargent de convertir ou de dénigrer leurs camarades appartenant à d'autres convictions. Se contenter d'une présence faiblement réfléchie des religions à l'école ne résout pas non plus la difficulté. Ainsi, dans l'intérêt de la société, en général, et des jeunes, en particulier, l'école ne doit pas entretenir l'ignorance religieuse. Les conséquence de la non prise au sérieux des religions par l'école sont connues sous formes du terrorisme et du radicalisme actuels, du refus des soins médicaux, etc. Selon ces tristes réalités, les religions sont un défi sérieux pour l'école.
D'autre part, et c'est l'option défendue par ce livre, l'Église est capable de contribuer à réenchanter nos sociétés et l'école. En effet, les richesses millénaires de la tradition chrétienne sont un lieu poétique où sont disponibles, de façon herméneutique, les valeurs de solidarité, d'hospitalité, d'empathie et de compassion dont les jeunes et les sociétés actuels ont tant besoin pour équilibrer le trop plein du naturalisme et du technoscientisme. Dans notre monde dominé par la recherche de la réussite matérielle, l'individualisme, la recherche effrénée de la jouissance immédiate, l'exploitation de l'autre et de la nature, la marginalisation croissante des plus démunis, le repli identitaire, les conflits ethniques, etc. le christianisme est appelé à être repensé pour réinvestir le champ scolaire avec une plus-value propre dans le processus complexe de l'humanisation de notre monde.
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