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Depuis quelques années, l'acteur et metteur en scène italien Pippo Delbono écrit des articles pour la presse, parus pour la plupart dans le journal italien Liberazione, les autres dans L'Humanité, L'Unità, Rolling Stone, La Repubblica delle Donne, La Stampa, Il Patalogo et Alternatives théâtrales. La trentaine d'articles rassemblés dans ce livre sont les regards effrayés, tendres, écoeurés, lucides, libres et engagés surtout, que Pippo Delbono porte sur le monde. Il attaque l'église, les médias manipulés et manipulateurs, la société qui oublie la culture ou qui l'utilise comme une marchandise, le théâtre qui meurt et qu'on regarde mourir, l'oubli du corps, le mensonge utilisé comme une arme ou comme un somnifère contre le peuple. Il traque le capitalisme, le système érigé en haine de l'autre, en haine de soi, le racisme, toutes ces peurs qui dominent l'homme. En citant ceux qu'il admire et qui l'ont nourri (Pasolini, Zappa, Emily Dickinson, Brecht, Walt Whitman, etc.), Pippo Delbono - qui conçoit le théâtre en toute liberté et le vit comme un acte d'amour, avec son travail sur le corps, ses comédiens handicapés ou anciens SDF - cherche à retrouver la dignité humaine, au milieu de la douleur du monde. Ces textes sont accompagnés de photographies qu'il a prises au gré de ses voyages.
Par ailleurs, ce livre est double. Il y a «en dessous» (reliure à la japonaise), sous cette lucidité, des extraits de son cahier de notes de La Menzogna, son nouveau spectacle, qui révèlent le chaos de l'artiste avant l'acte créatif, avant l'engagement.
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