"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1928, l'art et la science se mêlaient encore. Et entre eux, une même ambition. En 1995, au moment où Marie Curie entre au Panthéon, avec son mari Pierre, le Centre Pompidou, pour lui rendre hommage, diffuse dans une salle de ses collections permanentes, Radium, de Germaine Dulac. On peut voir filmée, en mouvement, Marie Curie dans son laboratoire, en 1928. Au milieu de la salle où est diffusé le film historique et oublié de la grande cinéaste de l'avant-garde française des années 1920, est posé l'objet du design le plus célébré au monde : Juicy Salif de Philipe Starck. Cet objet va tout expliquer. Radium est monté à la manière du cinéma des années 1920 : plans entrecoupés et vifs, liens hasardeux et poétiques. C'est une forme hybride mi-documentaire mi-fiction, prisée des cinéastes de cette époque. Ils utilisaient, à l'instar de Germaine Dulac, une forme d'écriture particulière : un récit réel, où la rationalité documentaire et la rationalité fictionnelle s'emmêlent, partageant une même idée de l'histoire comme destin commun.
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