"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Faire d'un homme d'une extrême laideur le portrait d'un empereur : c'est le défi que Titien releva lorsqu'il fut chargé de peindre Charles Quint.
Il s'acquitta si bien de cette tâche délicate que ses oeuvres devinrent un incontournable modèle pour représenter le souverain et ses successeurs à la couronne d'Espagne. Elles s'imposèrent de surcroît comme paradigme d'excellence dans la pratique et les théories artistiques. De cet exemple fondateur du portrait du pouvoir à l'époque moderne, l'auteur nous entraîne dans un long voyage à travers l'Italie et l'Espagne, nous menant du coloris de Titien au pinceau de Velazquez.
En analysant le langage figuratif des oeuvres et sa réception critique, mais aussi les dispositifs d'exposition et les gestes accomplis par le public, ce livre interroge les pouvoirs que l'art et la politique confèrent à ce substitut de présence qu'est le portrait.
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