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L'expansion du capitalisme est fondée sur l'exploitation de la nature comme un don gratuit. Le projet du Capitalocène est d'éclairer les soubassements physiques et naturels du capitalisme, de montrer ses limites institutionnelles et spatiales.
Ce livre commence par montrer comment les procédés d'accumulation du capital ont bouleversé, au cours de l'histoire, les équilibres écologiques et les moyens de subsistance des sociétés. Analysant les régimes historiques de viabilité qui se sont succédé, il met au jour le rôle central de la monnaie et de la finance dans l'émergence, la perpétuation dans l'espace, puis la crise, des hiérarchies écologiques.
Le livre examine ensuite ce que pourrait être une écologie politique au-delà du Capitalocène. Quels en seraient les principes de régulation ? Comment valoriser le climat et la biodiversité ? Comment restaurer les biens communs face à la logique d'appropriation gratuite de la nature ?
La question de la valeur est ici décisive. Appelant à une transformation de la gouvernance des entreprises, à un retour assumé aux politiques industrielles pour les secteurs décarbonés et à la réforme d'une architecture financière internationale, Michel Aglietta et Étienne Espagne plaident pour une planification stratégique, seule à même de fonder une écologie politique compatible avec les limites planétaires.
Un livre fondamental pour comprendre l'articulation du capitalisme et de l'écologie.
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