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En France, le décret de 2017 qui met en place les projets territoriaux de santé mentale reprend dorénavant ces concepts de rétablissement et d'inclusion sociale comme objectifs nationaux pour les parcours de santé des personnes souffrant de troubles psychiques graves. La notion de rétablissement rappelle que, même pour des pathologies lourdes comme la schizophrénie, les psychoses, la majorité des personnes peuvent se rétablir et mener une vie comme tout un chacun.
L'inclusion sociale ajoute l'idée que, si la moitié du travail vers le rétablissement est l'affaire de l'usager, l'autre moitié du travail est à faire par la société elle-même. De même qu'on aménage la ville pour que la personne en fauteuil roulant puisse s'inclure dans la société, on doit aménager les esprits et l'organisation de la vie de tous les jours pour supprimer tout mécanisme d'exclusion sociale, toute stigmatisation, toute discrimination contre la personne handicapée psychique.
Enfin, l'empowerment consiste à mettre à la disposition de la personne les moyens pour acquérir les savoirs, savoir faire et pouvoirs nécessaires - notamment par l'accès à la formation tout au long de la vie - pour apprendre à vivre avec sa maladie et jouer un vrai rôle dans la société.
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