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De l'histoire à la psychanalyse, nombre de disciplines ont admis l'importance du poil, des cheveux, de la barbe et des moustaches dans le fonctionnements des sociétés. Car le poil, bien que rappelant notre animalité, obéit depuis la haute antiquité à des codes et à des modes, et dessine, bien au-delà de la cosmétique, les hiérarchies sociales.
Cheveux courts ou longs, joues glabres ou barbues sont autant de modèles signalant un bon ou un mauvais empereur, roi, moine ou citoyen. Ces poils en disent donc long sur les relations de pouvoir, depuis le modèle glabre augustéen jusqu'au mythe de la « barbe fleurie » de Charlemagne. Déjà dans les traités grecs, le poil et la calvitie revêtaient une grande importance de même que, des siècles plus tard, la naissance de la tonsure ecclésiastique, les considérations sur la chevelure féminine, la représentation d'un Christ barbu et les cheveux longs des rois mérovingiens... jusqu'au modèle augustéen (et certainement pas jupitérien) d'un certain Emmanuel Macron.
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