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Il y a plusieurs années, Bernard Crettaz organisait son premier «?Café mortel?». Espace de parole autour de la mort, dans l'atmosphère informelle, et même canaille, du bistrot. Le concept était itinérant, d'ailleurs, il a essaimé jusqu'à Los Angeles, Bruxelles, Québec, Paris, Londres et Berlin. Le rituel, lui, était toujours le même, en trois temps: un apéro pour l'ac- cueil. Puis 1h45 d'échanges, où le sociologue valaisan tenait le rôle de passeur. Echanges de pleurs, de rires, des mots sur des émotions, pour sortir de la «?tyrannie des secrets?». La manifestation se terminait par un repas, convivial, joyeux, exutoire, comme doit l'être un repas d'enterrement.
Autant dire que la mort, il connaît. Tout comme son collègue, Jean-Pierre Fragnière. En- semble, ils signent ce petit livre intitulé «?Peut-on préparer sa mort???» Ainsi, alors que la mort est redevenue à la mode et que les groupes de réflexion ou de parole autour du deuil se sont multipliés, un autre sujet est devenu omniprésent?: celui du choix de sa propre mort. Point de situation.
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