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Pétiot ; le docteur diabolique

Couverture du livre « Pétiot ; le docteur diabolique » de Henry Sergg aux éditions Dualpha
  • Date de parution :
  • Editeur : Dualpha
  • EAN : 9782353740895
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

D'une totale amoralité, escroc notoire, sa malhonnêteté avait fini   par le faire condamner et radier de ses fonctions de maire, puis de  conseiller général. Médecin avorteur et assassin supposé de son   infortunée maîtresse, il est probable néanmoins que son intelligence,  son charme, sa chance... Voir plus

D'une totale amoralité, escroc notoire, sa malhonnêteté avait fini   par le faire condamner et radier de ses fonctions de maire, puis de  conseiller général. Médecin avorteur et assassin supposé de son   infortunée maîtresse, il est probable néanmoins que son intelligence,  son charme, sa chance et son culot, à toutes qualités que personne ne  lui contestait lui auraient permis de sauver une fois de plus sa  tête, si son dernier et fatal procès n'avait eu lieu en 1946. Devant  l'Histoire, le docteur Marcel Petiot se démarquera toujours des  autres criminels par son mode de défense. Alors qu'une trentaine de  victimes (27 exactement) lui étaient reprochées, il n'hésita pas à en  revendiquer haut et fort trois fois plus... et, en raison du « service  rendu », il demanda purement et simplement son acquittement ! En  effet, le docteur de la rue Le Sueur estimait n'avoir fait que son  devoir de patriote : ses proies n'étaient-elles pas toutes à la solde  de l'Allemagne, dont les troupes avaient été renforcées cinq ans  durant par des collaborateurs empressés ? Les valises des émigrés pour la plupart juifs retrouvées en grand nombre à son domicile ne  prouvent pas, comme Petiot l'a lui-même fait remarquer, que leurs  propriétaires n'aient pas bel et bien gagné grâce à lui des cieux  terrestres plus propices. Et si aucun d'eux n'a jamais plus donné  signe de vie, rien ne prouvait non plus qu'ils ne fussent pas  toujours vivants ou s'ils étaient morts, que sa responsabilité fût en  cause ! Aujourd'hui, bien que la culpabilité de Petiot ne soit guère  remise en question par les historiens de cette période, sa  condamnation ne serait peut-être pas aussi évidente. C'est là tout le  paradoxe de cette sinistre affaire.

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