"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" La vie des pêcheurs de perles : une facette méconnue de l'Australie au début du xxe siècle. Un roman enthousiasmant ! " Sydney Morning Herald
Sydney, de nos jours. Lily Barton vient de perdre sa mère. Dans un coffret, parmi des lettres et des photos, elle découvre un collier de perles orné d'un mystérieux pendentif ayant appartenu à son arrière-grand-mère Olivia.
Lily, qui ignore tout de ses origines et voudrait transmettre à sa fille l'histoire de leur famille, rejoint la côte occidentale de l'Australie, où elle met au jour le journal intime de son aïeule... Au fil de sa lecture, elle voit se dessiner un amour si profond et passionné que rien n'a pu le surpasser.
Perles de lune est l'histoire de cet amour qui triomphe de tous les obstacles. Jamais depuis Les oiseaux se cachent pour mourir, de Colleen McCullough, un roman n'avait célébré avec une telle force l'Australie, terre de tous les possibles.
"Perles de lune", le roman captivant de Di Morrissey, nous transporte dans une incroyable histoire située dans l'outback australien, à Broome, dans le nord de l'île.
On y rencontre Lily, une femme d'une cinquantaine d'années, qui n'a jamais connu sa famille maternelle. Sa mère a coupé les ponts lorsqu'elle était jeune, et au décès de celle-ci, Lily se retrouve avec une photo et un collier de perles. Ces objets vont la pousser à partir à la recherche de ses origines. Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à entrer dans cette première partie du roman.
Mais à partir de ce moment, c'est dans le passé d'Olivia que le roman se poursuit. Olivia, c'est l'arrière grand-mère de Lily, celle-ci et son mari Conrad, se sont établi à Broome en provenance d'Angleterre. Bien que décidés à se lancer dans l'agriculture à leur arrivée, ils sont confrontés à des événements tragiques qui vont bouleverser leur vie. Une rencontre avec le capitaine Tyndall leur offre alors une nouvelle opportunité : devenir des perliculteurs. Ainsi, débute une aventure riche en rencontres humaines dans cette terre de métissage qu'est Broome, où se côtoient Aborigènes, Japonais, Malais... et cette partie du roman fut captivante, instructive, j'ai adoré.
Di Morrissey nous plonge dans l'univers des maîtres perliers, elle nous fait découvrir la difficulté de ce métier et nous offre une belle vision des richesses culturelles australiennes. Les histoires d'Olivia et Tyndall sont passionnantes, et les personnages sont très forts, dotés de caractères hors du commun. Je me suis beaucoup attachées à eux.
L'écriture de l'auteure est fluide et captivante. Je me suis laissée emporter par les paysages de l'outback australien, les descriptions criantes de réalisme. J'ai ressenti les odeurs, la chaleur et j'ai senti les perles ruisseler entre mes doigts.
Ce roman est un véritable voyage à travers le temps. Les intrigues familiales se dévoilent lentement, dévoilant des secrets soigneusement gardés. Je me suis laissée emporter par l'histoire de Lily et par les découvertes qu'elle fait sur ses origines.
"Perles de lune" est un roman captivant qui offre une immersion totale dans le monde fascinant de la perliculture en Australie. L'auteure nous transporte avec talent dans cette histoire pleine de mystères et de rebondissements.
Les larmes de la lune
Quand la lune pleure, ses larmes se transforment en perles… Des perles qui ont fait la fortune de quelques uns, dans l’ouest de l’Australie, au début du XXème siècle.
Ce roman très « romantique » nous téléporte à Broome, une petite localité de la région de Kimberley sur la côte ouest de l’Australie. Aujourd’hui, Broome est une petite bourgade d’une dizaine de milliers d’habitants, un peu en dehors des circuits touristiques. Mais Broome a connu son heure de gloire, dans les années 1900 notamment, où elle était la capitale des perles, les perles récoltées dans les huitres pêchées au fond de l’océan principalement par des japonais, puis les perles de culture. C’est cette histoire que Di Morissey nous propose de découvrir à travers une romance un peu kitch et un peu (trop) convenue (pour moi).
Je rembobine : à la mort de sa mère en 1995, Lily s’occupe de trier les affaires de la défunte. Une lourde tache, pleine d’émotion… Elle y découvre un collier de perles orné d’un pendentif très particulier, une lettre et la photo d’un homme… Afin de faire son deuil, Lily entreprend de découvrir l’histoire de sa famille dont elle ne sait que peu de chose, sa mère ayant coupé tous les ponts avec ses parents… Ses recherches l’emmèneront à Broome où elle découvrira le journal de son aïeule Olivia, et le secret de ses origines.
Je ne suis pas une grande lectrice de ces romans, sentimentalo-historiques mais je reconnais que celui-ci m’a intéressée. Tout d’abord il se déroule en Australie, un continent qui alimente les rêves, au début du XXème siècle. A travers l’histoire d’Olivia et du capitaine Tyndall, c’est aussi l’histoire des perles : les plongeurs, les maîtres perliers…
Autre volet qui attire l’attention, celui des aborigènes. Peuple premier d’Australie, ils n’ont été reconnus comme citoyens à part entière qu’en 1967… Le roman fait la part belle à ce peuple et à sa culture.
Pour résumer, plus que le côté romance c’est bien l’aventure et l’Histoire qui m’ont séduite dans ce livre.
Un grand merci à NetGalley et aux Editions de l’Archipel pour cette découverte.
#Perlesdelune #NetGalleyFrance
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