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Peindre les courses

Couverture du livre « Peindre les courses » de  aux éditions Flammarion
  • Date de parution :
  • Editeur : Flammarion
  • EAN : 9782081433687
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le pur-sang lancé à pleine vitesse, les chatoiements de la foule dans les tribunes, l'agitation et l'éclat des casaques sont autant d'éléments qui marquent profondément la création artistique du XIXe siècle. Apparues en Angleterre puis en France, particulièrement sous Louis XVI, les courses... Voir plus

Le pur-sang lancé à pleine vitesse, les chatoiements de la foule dans les tribunes, l'agitation et l'éclat des casaques sont autant d'éléments qui marquent profondément la création artistique du XIXe siècle. Apparues en Angleterre puis en France, particulièrement sous Louis XVI, les courses équestres furent un objet de fascination pour les grands peintres de la modernité, Stubbs, Géricault et Degas, dont les regards croisés se rencontrent pour la première fois dans cet ouvrage.Le cheval enthousiasme les peintres par l'élégance et la puissance de sa morphologie mais aussi par la grâce de ses mouvements. Stubbs, précurseur dans l'étude du cheval, constituera une véritable bible anatomique de l'animal, élevant cette observation minutieuse à un art qui inspirera ses successeurs. Géricault copiera son oeuvre et ramènera d'Angleterre le Derby d'Epsom dans lequel il donnera au galop du cheval une dimension aérienne. L'environnement des courses et leurs préparatifs inspireront à Degas des scènes inscrites dans un paysage provincial et campagnard. Si le cheval des peintres est peut-être moins voué à la performance que le cheval des courses, il n'est pas impossible que leur perfection esthétique ait inspiré la recherche d'un cheval toujours plus beau et plus rapide. Les chevaux sont l'objet d'une véritable obsession de la pureté de la race au point d'en devenir de véritables créations humaines. Cependant, en 1872, une révolution s'opère : les études de Marey et de Muybridge sur la locomotion du cheval par la chronophotographie prouveront les inexactitudes des peintres.Entre exactitude scientifique et liberté de l'artiste, Degas proclamera : «On voit comme on veut voir, c'est faux, et cette fausseté constitue l'art». Face aux prétentions de la science, il signait ainsi le triomphe de la peinture.

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