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Philippe El Shennawy, est l'un des rares, sinon le seul prisonnier français, condamné à perpétuité en absence de preuves, alors qu'il n'a pas de sang sur les mains. Il a été condamné le 28 janvier 1977 à la réclusion criminelle à perpétuité pour un braquage spectaculaire qu'il a toujours nié avoir commis. Il avait vingt-trois ans. Libéré sous condition une première fois, il brave une interdiction de séjour.
Emprisonné pour rupture de ban, il est enfermé dans un hôpital psychiatrique dont il s'évade... Repris et jugé pour de nouveaux délits, il est encore condamné. Agé aujourd'hui de cinquante-neuf ans, il aura passé trente-sept ans derrière les barreaux. S'il purge la totalité de sa peine, il sera libéré en 2032, âgé de soixante-dix-huit ans, dont cinquante-six en réclusion. Chacune de ses condamnations est formulée avec une extrême sévérité dont l'addition aboutit à une peine d'élimination.
Le cas d'El Shennawy est l'exemple même d'une justice excessive, qui dans son fonctionnement normal oublie parfois que derrière les articles de la loi se tiennent des êtres humains. Préface de Tzvetan Todorov, essayiste, philosophe et historien français d'origine bulgare. Postface de Paul Pavlowitch, écrivain et journaliste.
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