"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Marcel Proust et Eugène Atget, bien que contemporains, ne se connaissaient pas.
Toutefois, leurs oeuvres monumentales témoignent d'une même volonté patiente et méticuleuse de restituer la vie de leur temps, ce Paris légendaire de la Belle Époque. Tandis que Proust s'attache à décrire la complexité de l'âme humaine dans sa Recherche du temps perdu, Atget, lui, photographie dès 1895 les rues, les places, les jardins, les échoppes qui servent de décor au peuple parisien. Deux projets à l'ambition colossale, qui allaient se révéler d'autant plus précieux que la Première Guerre mondiale devait bientôt profondément bouleverser la vie des Parisiens et leur ville.
Les photographies de l'un font subtilement écho aux mots de l'autre, c'est Odette ou Albertine que l'on croit reconnaître derrière les passantes furtives, c'est l'hôtel de la duchesse de Guermantes que dissimulent les lourdes portes cochères. Ces deux regards croisés sur un Paris irrémédiablement perdu suscitent une émotion teintée de mélancolie.
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