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Ouistreham : le port de l'espoir : quand des habitant·es s'engagent pour l'accueil des migrants

Couverture du livre « Ouistreham : le port de l'espoir : quand des habitant·es s'engagent pour l'accueil des migrants » de Camille Gourdeau aux éditions Pu Francois Rabelais
Résumé:

A partir de l'été 2017, des jeunes hommes, parfois mineurs, originaires du Soudan, notamment du Darfour, se maintiennent à Ouistreham. Cette commune de 9000 habitant·es située dans le Calvados, d'où part un ferry pour l'Angleterre et qui n'était jusque-là qu'un lieu de transit, devient alors un... Voir plus

A partir de l'été 2017, des jeunes hommes, parfois mineurs, originaires du Soudan, notamment du Darfour, se maintiennent à Ouistreham. Cette commune de 9000 habitant·es située dans le Calvados, d'où part un ferry pour l'Angleterre et qui n'était jusque-là qu'un lieu de transit, devient alors un lieu de halte où les migrants attendent de passer.

Créé septembre 2017 à l'initiative de quatre personnes, le Collectif d'aide aux migrants de Ouistreham (CAMO), qui a mobilisé jusqu'à 250 bénévoles, assure en plus de la distribution de repas chauds, la collecte et le don de vêtements, des permanences de santé et l'hébergement des migrants chez des particuliers. Comment émerge cette mobilisation en soutien aux migrants bloqués à la frontière ? Qui sont les personnes qui se mobilisent et quelles sont les formes de leur engagement ? Plus largement, dans quelle mesure cette mobilisation questionne la distinction entre un engagement qui serait d'ordre plutôt caritatif et « humanitaire » d'un autre plus « politique ».

Basé sur une enquête ethnographique, ce livre retrace le parcours de cette mobilisation en mettant l'accent sur l'importance de la dimension locale mais également les effets du contexte international et de la couverture médiatique. En dressant le portrait de ces personnes que l'on pourrait décrire comme des « militantes de l'accueil », il met en lumière les reconfigurations à l'1/2uvre dans les mouvements de solidarité avec les immigré·es.

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