"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De 1940 à 1944, la gendarmerie a bien été une institution au service du régime de Vichy et des occupants allemands. Toutefois, il faut modérer ce propos par le comportement des gendarmes qui, après avoir soutenu le maréchal Pétain et sa politique de collaboration avec le Reich, se sont cantonnés dans un attentisme prudent, et, pour certains d'entre eux, ont fait le choix difficile de la Résistance. En rappelant que la culture d'obéissance à laquelle les gendarmes étaient soumis a été un frein puissant à toute velléité d'insubordination, il faut aussi reconnaître que certains d'entre eux, par ambition ou opportunité, ont choisi le camp du collaborationnisme en servant avec zèle l'occupant.
Longtemps occultée, l'évocation du rôle de la gendarmerie dans la Résistance s'est souvent limitée à une vision panégyrique mettant en lumière la conduite exemplaire de quelques glorieux héros de l'arme. Cette mémoire auto-entretenue au sein de l'institution a eu, en outre, l'avantage de jeter un voile pudique sur les autres aspects moins avouables de cette sombre période.
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