80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Pour les enfants de Normandie nés au début des années 1940, le sable eut d'abord la couleur de l'interdit, couvert de barbelés et de mines, comme si de la Manche ne pouvait venir que l'horreur. Et elle vint, un matin de juin. Ce si beau pays mourrait sous les bombes, perdant ses plus belles villes, transformant son bocage en piège mortel où des hommes de vingt ans à peine venaient défendre la Liberté. Puis la paix, et toutes ces ruines d'où sortirent des villes plus neuves à défaut d'être toujours plus belles, la renaissance. Les Parisiens revinrent fouler les planches de Deauville, les champs retrouvèrent leurs vaches et les étals leur fromages. Les paquebots désertèrent les quais du Havre ou de Cherbourg, remplacés par des cargos toujours plus gros, et avec eux les produits venus d'Amérique, d'Asie. Les enfants étudièrent, bougèrent, leurs parents firent entrer à la ferme les tracteurs et dans la maison, le modernisme. Les ouvriers travaillèrent de toutes leurs forces, d'abord pour reconstruire le pays, puis pour eux, pour progresser.
La réponse des Normands aux défis des années 1940 et 1950 a été claire. Ils ont évolué, et ont saisi toutes les opportunités qu'offraient les nouvelles technologies, les nouveaux modes de transport, et ce sont ces années exceptionnelles que ce livre retrace, à travers une vie d'enfant, devenant homme.
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