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Notre agent iranien : D'étudiant à espion pour la DST, l'étonnant destin d'un flic franco-iranien

Couverture du livre « Notre agent iranien : D'étudiant à espion pour la DST, l'étonnant destin d'un flic franco-iranien » de Matthieu Ghadiri et Stephane Joahny aux éditions Nouveau Monde
Résumé:

« Tout n'a pas été simple dans mon parcours mais je ne regrette rien. Ni ma folle jeunesse sur les bancs de l'extrême gauche, ni le double jeu que m'a fait jouer la DST, encore moins mes trente années passées en police judiciaire à infiltrer les réseaux de trafiquants de drogue, à écouter les... Voir plus

« Tout n'a pas été simple dans mon parcours mais je ne regrette rien. Ni ma folle jeunesse sur les bancs de l'extrême gauche, ni le double jeu que m'a fait jouer la DST, encore moins mes trente années passées en police judiciaire à infiltrer les réseaux de trafiquants de drogue, à écouter les criminels, à servir comme officier de liaison en Turquie et en Bulgarie.

J'aime la France mais l'Iran me colle à la peau. Cette double identité, qui a fait ma force pour gruger un temps les services irakiens et iraniens, m'a aussi désigné comme une cible pour ces mêmes services. Dans le jargon, on dit "se faire tamponner"... »

Iranien d'origine azérie, Matthieu Ghadiri est venu étudier en France dans les années 1970 et n'en est plus reparti. Assez vite la DST l'a recruté comme source. Après la révolution islamique de 1979, il est devenu un atout dans le "Grand Jeu" entre services de renseignement. À la demande de la DST, il a accepté de se faire "recruter" par les services iraniens et de devenir un agent double. Un jeu dangereux, car il lui fallait sans cesse prouver sa valeur. En entrant dans l'orbite du Parti socialiste, Matthieu a pris de la valeur aux yeux de ses traitants iraniens et permis à la DST d'empêcher certaines actions clandestines menées en France. Jusqu'à ce que des soupçons de traîtrise lui collent à la peau...

À la fin des années 1980, Matthieu a été recruté par la PJ parisienne, tout au bas de l'échelle et sans reconnaissance officielle des services déjà rendus, utilisé comme traducteur puis très vite agent infiltré (parmi les premiers du genre) dans des réseaux internationaux de trafiquants. Ses origines et une maîtrise de soi absolue lui ont permis d'afficher un palmarès exceptionnel. Mais le Moyen-Orient est petit et les services iraniens n'ont pas renoncé à se venger de lui...



Ouvrage écrit avec Stéphane Joahny, ancien spécialiste Justice-Police du JDD.

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