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« Nos chers protégés, c'est une histoire familiale d'un demi-siècle, «où 5 enfants auront connu : l'internement dans un couvent catholique, l'Asile temporaire, l'orphelinat, les placements en famille d'accueil en Suisse alémanique, le placement chez des agriculteurs, la pouponnière et le placement en institution spécialisée dans l'accueil des filles». Et l'auteur d'ajouter : «En mémoire d'Ernest Jacob, mon père, Jean et Augustine, ses frère et soeur, leurs parents et grands parents.» » Si cette histoire est singulière, c'est aussi l'histoire de centaines d'enfants et d'adultes précarisés ou abandonnés, qui nous viennent depuis le fond du Moyen-Âge, tout à la fois objet d'attention et de moindre intérêt. Il existe bien un regard historique sur leur statut, leur sort. Cependant quand le regard existe, il rend plus volontiers compte de la pensée et des réalisations de grands philanthropes ou de grands pédagogues dans une sorte d'histoire romancée. » En ce qui concerne plus spécialement les enfants placés dans des orphelinats, les maisons d'éducations spécialisées, ou encore dans des familles d'accueil, ils sont l'objet d'une forme de désintérêt, ce qui n'exclut pas une certaine curiosité. Il y a une quasi-absence de préoccupation pour sauvegarder la mémoire des systèmes de placement et d'aide sociale qui ont été mis en oeuvre à diverses époques. Combien de fois avons-nous eu le sentiment, la preuve même dans certains cas, de l'existence d'une véritable politique de la « terre brûlée » à l'égard de la mémoire de l'existence et du sort réservé à ces habitants de notre pays, tous citoyens ou futurs citoyens. » L'histoire d'Ernest Jacob, de Jean et Augustine, ses frère et soeur, leurs parents et grands parents, rapportée par Pierrette Frochaux est un témoignage capital. À la fois mince échantillon dans l'immense cortège de souffrances vécues par des populations précarisées de notre pays, mais également témoignages individuels qui retracent des événements de la vie quotidienne. Cette dernière ne peut être possible sans que des besoins vitaux, fondamentaux, tels que la nécessité de s'habiller, d'avoir une aide minimale pour survivre et payer une pension à un fournisseur d'aide à la survie. » Postface de Pierre Avvanzino
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