80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dès 1941, les persécutions de Juifs en Grèce vont conduire à une extermination de masse. Dans la ville de Salonique, qui abrite la communauté juive la plus large du pays, des ghettos sont créés : c'est de là, en attendant leur déportation à Auschwitz, que Sara Saltiel, Mathilde Barouh et Neama Cazes, les trois héroïnes de ce recueil de lettres, écrivent à leurs fils, qui ont réussi à s'échapper à Athènes. Ces lettres uniques sont rédigées en français, langue de correspondance des Saloniciens. Stoïques face à l'adversité malgré le désespoir le plus noir, les trois mères parviennent à conserver toute leur verve, parfois même leur sens de l'humour, mais surtout l'immense amour qu'elles portent à leurs fils. Ne m'oubliez pas réunit ces témoignages bouleversants qui décrivent le quotidien dans le ghetto de la «Jérusalem des Balkans». Sur les 50000 Juifs de Salonique, 45000 sont morts en déportation. Aujourd'hui, alors que les derniers témoins de la Shoah disparaissent, ces voix résonnent avec une vibrante intensité.
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