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Le présupposé éthique et politique de la modernité veut que la " nature " soit extérieure aux humains.
Les hommes la considèrent comme leur " environnement ", comme si les choses de la nature étaient conçues aux seules fins de les servir. Telle est l'origine de la crise écologique de notre temps : le projet politique et technique d'asservissement d'une nature fantasmatique vouée à satisfaire nos besoins. L'État moderne résulte donc d'un prétendu droit selon lequel nous devons nous organiser en vue de la lutte contre la nature et non d'une vie en harmonie avec elle.
Ainsi pensée, la nature n'est plus qu'un vaste magasin où nous puisons notre nourriture. Quant à sa " valorisation ", elle se réduit à la marchandisation capitaliste de ses ressources. Pour faire face à la crise, nous devons requalifier les fondements politiques et moraux de nos façons de penser et d'agir, et substituer au droit naturel un droit biotique permettant une réforme radicale de la relation qu'entretiennent la cité des hommes et la nature.
Car, en réalité, la crise n'est pas écologique mais politique : c'est celle des fondements essentiels de la cité. Plutôt qu'une politique des hommes sur les choses de la nature, il nous faut concevoir une cosmopolitique de la nature.
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