"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au XVIIIe siècle, la musique est un élément important de la culture des élites. Bien plus qu'un divertissement élégant ou un accessoire artistique inévitable, elle participe pleinement au mouvement des Lumières: depuis la Cour de Versailles jusqu'aux villes de provinces, elle rythme les travaux et les jours, le nouvel art de vivre qui se met en place. Nobles et bourgeois, hommes de lettres amateurs et connaisseurs, pour beaucoup musiciens eux-mêmes, se retrouvent dans les opéras, les salles de concert privés ou semi-publics, les académies, les salons, et débattent, longuement et avec passion, dans les livres, journaux, mémoires et corespondances de questions essentielles: faut-il préférer la musique française ou la musique italienne? Lully ou Rameau? Rameau ou Gluck? Des clans, des partis se forment qui divisent le public et l'opinion. Le goût pour la musique n'a jamais été si universel, répétent au fil du siècle nombre d'observateurs eux-même étonnés d'un tel engouement et de l'importance des querelles musicales.Ce livre d'histoire culturelle - et non de musicologie - tente d'en retracer les étapes.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !