Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
REMISE EN PLACE D'UN DES PLUS GRANDS BEST SELLERS DE LA DERNIERE DECENNIE En 1875, un chef cheyenne demanda au président Grant de lui faire présent de 1000 femmes blanches à marier à 1000 de ses guerriers afin de favoriser l'intégration.
Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace à travers les carnets intimes d'une de ces femmes blanches, May Dodd, les aventures dans les terres sauvages de l'Ouest de ces femmes recrutées pour la plupart dans les prisons ou les asiles psychiatriques.
C'est à la fois un magnifique portrait de femme qu'il nous offre ainsi, un chant d'amour pour le peuple indien, et une condamnation sans appel de la politique indienne du gouvernement américain d'alors.
Cette épopée fabuleusement romanesque, qui s'inscrit dans la grande tradition de la saga de l'Ouest américain, a été un événement lors de sa publication aux États-Unis. Elle a été encensée par les plus grands écrivains américains. Les droits de ce livre ont été achetés par Hollywood.
Mille Femmes blanches inaugure la littérature étrangère au cherche midi éditeur.
02.04.2022 39eme
Tu remercieras ta maman, Peggy, pour cette suggestion de livre « Mille femmes blanches » de Jim Fergus retraçant l’histoire de ces américaines parties refaire leurs vies dans des tribus indiennes.
L’auteur nous informe tout de suite qu’il s’agit d’une œuvre de fiction, mais ces carnets de récits écrits par Mary Dodd nous transportent dans les contrées sauvages pas encore conquises par la ruée vers l’or et sont très réalistes.
1874 Le chef des Cheyennes Little Wolf obtient du président Ulysse Grant que l’état Américain leur donne 1000 femmes blanches (accessoirement contre 1000 chevaux). Drôle de deal me direz vous mais chacun est gagnant car les Indiens ont besoin de repeupler les tribus qui sont petits à petits amenées à disparaître sans cela et de l’autre le « Grand Père Blanc » veut « apaiser les sauvages, sous la tutelle de l’église, leur apporter l’instruction et leur faire arrêter leurs pratiques barbares ».
Les premières missions FBI (Femmes Blanches pour Indiennes) partiront de Washington, New York, Boston, Philadelphie, Chicago, elles ne seront pas 1000 mais plutôt des petits groupes d’une cinquantaine peut être 100 femmes « volontaires » dans chaque convoi ferroviaire pour ce très très long voyage.
On les a « recrutées » dans des prisons, des asiles, il y a aussi de jeunes célibataires qui ont soif d’aventure, des esclaves émancipées, des jeunes veuves (suite aux Guerres de Sécession)…
Les premiers carnets Mary Dodd, la narratrice, nous présentent donc ces compagnes plus ou moins volontaires qui ont pour mission de donner au moins un enfant au mari indien qui leur sera attribuées et de rester deux ans, ensuite elles seront libres ! Et la liberté c’est ce à quoi aspire Mary, enfermée par sa famille dans un asile de fous pour avoir aimé à la folie un homme, Harry, de moindre condition sociale, d’avoir vécu dans le péché et avoir eu avec lui deux enfants….
Plus de 900 pages, sept carnets écrits plus ou moins régulièrement dans le temps, suivant les saisons, les occupations, les migrations pour nous raconter la vie de ces femmes, leurs sacrifices, leurs espoirs, leurs adaptations, les batailles et les conséquences de la ruée vers l’or des premiers pionniers.
C’est formidablement bien écrit par un homme qui a tout compris à la condition féminine de cette époque, qui provoque de nombreux sentiments de honte du « peuple blanc », de ce qu’ils ont fait subir aux tribus indiennes, les sois disants « sauvages » qui avaient bien plus de respect (c’est facile avec du recul) pour la vie, la nature, les animaux et les terres…
« Tsitsistas : le Peuple – « est une petite tribu, moins importante que les Sioux ou les Arapahos. Nous n’avons jamais cherché à nous multiplier car nous savons que la terre ne peut porter qu’un certain nombre d’entre nous, de la même façon qu’elle abrite seulement un certain nombre d’ours, de loups, de wapitis, d’antilopes et d’autres animaux. Car s’il existe trop de bêtes d’une espèce donnée, elles meurent de faim jusqu’à ce qu’il s’en trouve à nouveau la bonne quantité. Nous préférons rester peu mais avoir chacun suffisamment à manger plutôt que mourir de faim. »
chef Sac Black Hawk lui avait dit un jour que « la terre ne se vend pas, car rien ne peut être vendu que l’on ne peut emporter avec soi »
https://annlitetdonnesonavis.over-blog.com/2022/04/mille-femmes-blanches-de-jim-fergus.html
Un récit historique réussi et prenant qui met en avant une partie de l'histoire et de la condition féminine de cette époque aux États-Unis. Société en construction où les femmes payent le prix fort au nom d'accords politiques misogynes.
Rédigé à partir de l’histoire vraie de la grand-mère de l’auteur. Cet ouvrage relate l’épopée de 1000 femmes blanches vendues à une tribu cheyenne pour sceller la paix à la fin du 19ème siècle entre les tribus et le gouvernement américain. Il existe une suite, "la vengeance des mères", rédigée par le même auteur et basée sur les mêmes journaux des jeunes femmes ayant vécu cette histoire surréaliste.
L'histoire semble être invraisemblable et pourtant ce fut la réalité de ces femmes, parties sur les routes à une époque fort éloignée de la nôtre, ce qui rend leur récit d'autant plus impressionnant.
C’est tout d’abord un beau reportage sur l’époque et les relations délicates entre les indiens et les colons ainsi que l’armée. C’est aussi une belle leçon de tolérance. On reste un peu sur sa faim sur la vie de sindiens en tant que tel, mais on est obligé de reconnaitre, au vu de l’époque une belle leçon de tolérance de ces femmes qui ont pour beaucoup un comportement ouvert et intelligent (mais pas toutes évidemment).
On peut aussi être choqué par la traite des femmes, surtout du côté des occidentaux qui utilisent les femmes comme une monnaie d’échange, pour des visées politiques.
Malgré cet aspect peu reluisant du commerce, il faut reconnaitre l’attitude visionnaire du chef indien qui effectue cette « transaction » pour que son peuple survive grâce à cette « alliance forcée ».
Le style n’est pas forcément exceptionnel mais au moins il reste sobre et retranscrit les sentiments qui ont du traverser ces femmes durant ces épreuves, auxquelles certaines n’ont pas survécu. Lorsque l’on apprend qu’il s’agit de la retranscription d’un journal d’une actrice de cette « expérience », l’ouvrage prend nécessairement une autre dimension. Cela devient une sorte d’œuvre de mémoire qui donne un aspect moins manichéen aux relations des protagonistes de l’époque et surtout rend plus vivace leurs tourments.
Fin du 19ème siècle, un pacte odieux est proposé aux Indiens d'Amérique : afin de repeupler leur tribu et favoriser la mixité "raciale", les Blancs échangerons mille femmes blanches contre mille chevaux. On se débarrasse des parasites blancs (femmes criminelles, folles ou considérées comme telles) et on affaiblit les Indiens en leur prenant leurs chevaux. Les Blancs sont gagnants et placent leurs pions dans le Grand échiquier de l'holocauste indien.
Grâce à ces journaux et lettres écrits tout au long de son aventure indienne, on suit May Dodd et quelques autres des femmes blanches, Martha, la timide, Helen, l'artiste, Sara, la muette, Gretchen, la robuste et Phémie, l'ancienne esclave.
Toutes ces femmes ont un destin hors norme où chacune va trouver enfin leur place, leur destinée, qu'elles n'ont pu avoir dans leur pays d'origine.
Malheureusement, plus on avance et on sent poindre le destin tragique lié aux Indiens ...
Sur fond de réalité historique, Jim Fergus construit un roman épique, romantique et surtout humaniste : Les blancs ne sont pas épargnés, mais les Indiens non plus et encore moins la Religion comme trait d'union entre ces deux peuples. Chacun faisant preuve d'atrocité.
En 2013 je fus jurée pour Le premier prix des lecteurs du Grand livre du Mois qui a couronné Chrysis.
Rencontré le 19 octobre 2016, dans ma librairie favorite La Machine à Lire Hélène des Ligneris, fut un bel échange.
Lire la Vengeance des mères mais avant relire Mille femmes blanches s'impose pour retrouver le plaisir de la découverte faite en 2000.
En 1875, le chef Cheyenne Little Wolf a l'idée, pour favoriser l'intégration de son peuple, de demander au Président Grant, d'échanger 1000 de leurs chevaux contre 1000 femmes blanches.
Oui mais, voilà il fait l'objet d'un marché de dupes, car ces femmes blanches sortent des asiles, prisons et autres endroits peu recommandables, en principe.
Parmi elle, May Dodd 25 ans, mise à l'asile par ses parents car elle les avait déshonorés en vivant hors les liens du mariage avec un homme de rang inférieur, avec qui elle a eu deux enfants.
Cette jeune femme voit l'occasion d'échapper à sa condition et commence un journal, qui s'adresse à sa famille, en particulier à sa sœur, qui elle, est dans le moule formaté, par ses parents et son époque.
Tout ce qu'elle sait de son devenir se résume à «les Cheyennes ont la réputation chez les autres tribus de compter parmi eux les plus beaux hommes des plaines, et les femmes les plus vertueuses.»
Le voyage durera trois mois et nous ferons connaissance avec May, Martha, Sara, les sœurs Kelly, Miss Lovelace,Gretchen, Phemie et Narcissa...
Et le le lot des pionnières, à l'arrivée une quarantaine, dont très peu sont habilitées à une vie au grand air, des citadines donc.
Voici ce que May écrit à l'homme qui l'a conduite à cette situation, le père de ses deux enfants, celui pour lequel elle a bravé les codes de la société dans lesquels elle a été élevée: «Je vais être l'épouse du chef. Oui, le premier homme de la tribu m'a choisi pour femme. Son rang étant chez les sauvages celui d'un roi, je vais devenir un genre de reine, sans doute...Ha! Que dirais-tu de cela, Harry, si tu savais seulement où nos actes et nos décisions m'ont menée?»
Jim Fergus emploie un procédé narratif qui lui est cher, faire parler une femme, cela lui permet de rester à distance pour mener son sujet et aussi prendre tous les rôles, c'est ce qui fait souvent croire que ses romans sont des exofictions.
Son imaginaire n'a pas de limite, juste maîtrisé par ses connaissances historiques, géographiques.
Ce qui est bluffant justement c'est que le lecteur y croit et qu'il a l'impression de vivre en mode Cheyenne, de participer à toutes les actions.
On comprend facilement comment les indiens sont passés de 12 millions à l'origine à 200 mille en 1900. Le vol de leur espace de vie et de chasse, la négation de leur culture fait qu'il n'y a pas eu d'intégration, mais une élimination des fondations historiques de ce territoire.
C'est un captivant hommage à cette culture indienne et le lecteur aimerait que ces femmes aient existé telles que décrites par Jim Fergus.
Le lecteur retrouvera quelques unes de ces héroïnes dans «La vengeance des mères » et un troisième livre qui est en cours d'écriture.
©Chantal Lafon de Litteratum Amor 8 novembre 2016
Un roman époustouflant, qui ne laisse pas insensible. On imagine assez bien les grands espaces américains et les conditions de vie de ses femmes dont le destin est pour certaines assez cruel.
Magnifique livre!!!
magnifique
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Après vous avoir lu, j'ai encore plus envie de découvrir "Mille femmes blanches" et "La vengeance des mères. Merci !