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Dans la relation entre médias et opinion publique, on peut souligner une forme de paradoxe ou de tension en fonction des situations. Les médias peuvent être amenés à jouer un rôle démocratique important en aidant à la constitution et la cristallisation d'une opinion publique. Ils ont alors un rôle de contestation de l'ordre établi. C'est le cas dans les situations de transition démocratique, où les médias internes et extérieurs peuvent être utilisés pour appuyer des revendications contestataires, voire révolutionnaires, comme nous le verrons pour les cas de la RDA, l'URSS à la fin des années 1980 ou la Chine et le monde arabe récemment.
A l'opposé, dans les situations démocratiques instituées, les médias et les mises en scène politico-médiatiques peuvent servir à contrôler les opinions, à influencer l'opinion publique, à fabriquer du consentement, par le recours à des formes de langue de bois ou par la mise en oeuvre de procédés participatifs qui n'en sont pas moins des instruments aux mains des politiques. Il faut toutefois insister sur le fait que l'opinion est loin d'être aussi manipulable que la doxa ordinaire veut souvent le laisser croire et que les effets des médias sur l'opinion reste une question discutée.
C'est donc autour des usages et des effets contrastés des médias par et sur l'opinion publique et la société que ce volume est bâti. Il vise à donner aux lecteurs un aperçu mélangeant approche historique et contemporaine, sur des situations démocratiques ou autoritaires, en pointant les possibles effets libérateurs ou parfois manipulateurs, afin d'offrir un panorama complet des cas possibles.
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