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Connu pour être le plus grand avocat de l'entre-deux guerres, Vincent de Moro Giafferri connut une carrière longue de plusieurs décennies, jalonnée de procès retentissants. Il fut notamment en 1921 le défenseur de Landru dont il faillit bien sauver la tête. Il l'avait été de Dieudonné de la Bande à Bonnot en 1913, et cette fois avait réussi dans sa tâche.
Son nom est attaché aux procès Caillaux, Humbert, Stavisky, Grynszpan, Weidmann, La Cagoule et tant d'autres, parfois moins médiatiques. Car l'avocat ne dédaignait pas les «petites» affaires. Il plaidait sans relâche, quel que soit le statut de l'accusé.La réputation de son incroyable éloquence faisait accourir le public et la presse à ses plaidoiries qui duraient parfois plusieurs heures.
Attaché à défendre des valeurs humanistes et la mise en route d'une société moderne respectueuse des individus qui la composent, Moro Giafferri fut aussi député et ministre.
Il fut l'un des principaux opposants à la peine de mort en des temps où, pour l'opinion publique, la question ne se posait même pas.
Antinazi de la première heure, il défia Goering dans le procès resté célèbre de l'incendie du Reichstag. Interdit de plaider en Allemagne, il le fit à distance, dans une salle parisienne comble, et s'attira les foudres du régime hitlérien. Dès 1940, il fut l'un des premiers français à être recherché par les occupants.
Cette figure incarnée de la défense des opprimés, des criminels et des innocents, disait vouloir «défendre l'homme, toujours !»
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