Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !
Je vais attendre la chronique finale pour le rajouter à ma PAL mais je suis tenté !
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« Sans moi, cette mère serait perdue. Le feu de l’âtre s’éteindrait. Notre demeure serait humide et froide. Un tombeau. Le lieu est envahi de corps fantômes. Ils errent en silence et retardent le moment d’aller se coucher. » (p. 64). Pourquoi Mary est-elle enfermée ? « Tout plutôt qu’être ici, claquemuré dans la maison hantée, le musée humain des horreurs. […] Du château, nous sommes prisonniers. Ceux qui y sont y restent. Longtemps. » (p. 79).
Au début, le lecteur est un peu confus, il ne comprend pas bien qui est Mary. D’ailleurs, même lorsqu’il a compris qu’il y a deux Mary dont les histoires se mêlent, il reste dans la confusion jusqu’au dénouement. Donc, un chapitre sur deux est consacré à Mary, adolescente de 13 ans dans les années 2000. Et un chapitre sur deux à l’histoire de Mary, sa grand-mère au début des années 50. Il y a des parallèles entre les vies des deux Mary et sont développés les thèmes du maccarthysme, de la psychiatrie (schizophrénie), de la famille et de la folie. Un premier roman à découvrir par curiosité car le style énigmatique de l’auteur est tout de même bien agréable mais c’est une histoire obscure et un peu difficile à comprendre…
La petite phrase qui m’a surprise (c’est la Mary en voyage de noces qui dit ça) : « Paris est un désert sale. » (p. 31).
https://pativore.wordpress.com/2015/10/09/mary-d-emily-barnett/
Mary oh Mary, si je savais…
Je ne me serais pas acharnée à terminer la lecture de ce roman qui me laisse avec un gout amer, serais-je passée à côté de quelque chose, n’aurais-je pas assez de jugeote pour comprendre où l’auteure voulait en venir ?
Franchement je n’en sais rien, je n’ai rien compris à ce premier roman.
Mary est le prénom que se partagent les deux héroïnes du récit, l’une adolescente vivant dans un château pendant les années 2000, et l’autre américaine des fifties amoureuse de Jim, en plein Red Scare. Ça on le comprend, mais par la suite, j’étais complètement perdue dans une dimension spatio-temporelle qui me dépasse radicalement ! On navigue entre le présent, le passé, les psychoses de l’une, les délires de l’autre. Laquelle est folle, laquelle est laquelle déjà?
Ça a le mérite d’être bien écrit, mais on se perd au fil de l’histoire, j’ai eu beau essayer de me raccrocher aux indices pour établir un lien entre les deux héroïnes, mais je suis restée sur ma faim.
Quant à la quatrième de couverture je la trouve un peu déclamatoire, un univers à la Daphné du Maurier, je suis désolée, nous sommes à un univers tout court…
Elle se serait appelée Ariane, on aurait peut-être trouvé un fil, mais elle s’appelle Mary…
J'ai eu beaucoup de mal à lire Mary, essentiellement à cause de la structure du roman : tout le long, l'auteur mélange les récits, passant allègrement de tranches de vie quotidienne à des souvenirs anciens et / ou à des délires psychotiques. Il y a très peu d'indications temporelles (sauf pour les faits se déroulant dans les années 1950), les personnages principaux ont le même prénom et l'on navigue sans cesse entre "maman est morte" et "maman est en vie" sans savoir s'il s'agit de retours en arrière ou de visions de la jeune Mary... tout cela a fini par me perdre ! L'histoire en elle-même est plutôt intéressante et la conclusion éclaire la plupart des points obscurs du roman ; malheureusement beaucoup de questions restent sans réponses, et j'ai tourné la dernière page en ayant la désagréable impression d'être passée à côté de quelque chose. Je n'ai rien ressenti pour les personnages, je les ai regardé se débattre dans leurs problèmes avec indifférence, et même si je souhaitais connaître le fin mot de l'histoire le roman ne m'a pas vraiment tenue en haleine. Reste le style d'Emily Barnett qui n'est pas désagréable à lire et une ambiance oppressante bien rendue...
Avis de la page 50.
Ce roman est le premier de Emily Barnett , il met en scène deux personnages qui ont le même prénom "Mary" d'ou le titre du livre .
L'une vit dans les années 50 en Amérique avant de s' expatrier en France , lorsque l auteur nous raconte l 'histoire relative à cette Mary elle utilse un ton de récit fluide , entraînant .
Par contre lorsque l' auteur parle de la seconde Mary, adolescente vivant dans les années 2000, le ton est saccadé , on est perdu on a l impression de sombrer dans la folie un peu à l'image de ce personnage , on ne sait faire la part entre le réel et la fiction .
La Mary adolescente semble vivre recluse dans un château avec sa mère ...mais cela reste ambigu ...
A ce stade du livre je ne saurai dire si j'aime ou pas ce livre ....mais il reste intriguant car il y a néanmoins un lien entre ces deux Mary ...une poupée ...mystère ...
CHRONIQUE FINALE
Dans ce premier roman d' Emily Barnett , on fait la connaissance de deux femmes prénommées Mary.L 'une des Mary vit dans les années 50 , elle nous raconte l' expatriation de cette femme de New York à Paris en y conciliant ses espoirs , ses attentes, son parcours de vie et de femme.Lorsque l'auteur y fait référence , le ton de la narration est précis , fluide et linéaire , regorgeant de détails , le récit est harmonieux .L'autre Mary adolescente dans les années 2000 semble vivre recluse avec sa mère dans un château , sa vie paraît plus confuse...Lorsque l' auteur parle d'elle , on a du mal à la suivre, le ton est saccadé , le récit est ponctué de petits paragraphes avec un titre comme un journal intime , on a l'impression que les sentiments sont transcrits comme ils viennent.On a du mal à la suivre, à l'instar du personnage on a l'impression de sombrer dans une folie, de perdre pieds.Les phrases sont moins précises, on a du mal à dénouer la paranoïa de la réalité .On a l'impression que la Mary adolescente est prisonnière de son esprit , c'est la débâcle , parfois on suffoque.Les chapitres sont en alternance , on passe du présent au passé , de l'imaginaire au réel, ce passage amplifie la sensation de mal être ...Mais il y a un lien redondant entre ces deux Mary , "une mystérieuse poupée", qui alimente le mystère et nous tient en haleine ... mais quel est ce lien?Au début j'ai trouvé ce passage de la réalité à la folie un peu déroutant , un peu dérangeant mais finalement il est en adéquation avec le dénouement , je dirais même qu'il en devient nécessaire .Je trouve que c'est un bon premier roman , une prouesse stylistique qui nous plonge dans une espèce de folie , de mal être en nous faisant garder un lien avec la réalité avec un récit plus terre à terre lorsque l'auteur fait référence à la Mary des années 50.C'est un livre qui change des romans traditionnels et fait référence à un côté plus psychologique, un style littéraire qui change de ce que l'on a l 'habitude de lire , une expérience à tenter ...
Chronique du roman :
Emily Barnett, dans ce premier roman, nous présente ces deux personnages principaux qui portent le même prénom : Mary. Toutes deux ont un âge différent et évoluent à une époque différente. L’une est américaine, âgée d’environ 25 ans et vivant en 1953 tandis que la seconde a 13 ans et vit en France dans les années 2000.
Tout de suite, on peut remarquer une narration qui différencie les deux personnages. En ce qui concerne l’adulte, nous avons un récit à la troisième personne. L’écriture est posée, calme, avec des phrases assez longues. Alors qu’avec l’adolescente, le pronom je est employé. Nous suivons son cheminement de pensée avec des phrases courtes, saccadés, certaines incohérentes. La relecture de certains passages peut s’avérer nécessaire.
Les chapitres alternent entre les deux jeunes femmes durant lesquels nous découvrons leur vie tout en tentant de deviner le lien qui les relie. Nous y retrouvons quelques éléments nous permettant de penser qu’elles ont un lien de parenté seulement l’auteur nous fait naviguer avec une telle aisance entre rêve et réalité, concret et hallucination que le mystère subsiste.
Tout le long de son récit, l'auteur nous dévoile des brides d'information sur le passé de chacune, notamment celui de Mary l'adolescente. Seulement, quelques chapitres plus loin, l'élément reçu est balayé par une autre révélation. On est rapidement perdu, ne sachant pas démêler le vrai du faux, d'autant plus que nous retrouvons quelques similitudes dans la vie des deux Mary.
Le résumé de ce roman m'a énormément plu et annoncé un récit prometteur. Même si j’ai eu du mal à quitter le livre, m’interrogeant sans cesse tant il est déconcertant, je ne m'attendais pas du tout à cette fin qui m'a laissée pantoise.
L'évolution du livre m'a laissée trop souvent perplexe, me laissant au final l'impression d'avoir perdu mon temps. Pour tout cela, je n'offrirais pas ce livre.
* * * * *
Explorateurs de la rentrée littéraire 2015 - Page 50
Dans le livre d'Emily Barnett, nous faisons la connaissance de deux Mary. L'une, américaine, vit à Paris, en 1953, avec son mari tandis que la seconde est une ado vivant dans les années 2000. Cette dernière vit avec sa mère dans le château de ces grands-parents.
Assez rapidement, on devine qu'un lien de parenté peut unir ces deux personnages, mais le mystère qui entoure les Mary ne permet pas de le confirmer.
Dans le récit de Mary l'adolescente, nous avons une réalité que l'on ne sait pas situer avec les hallucinations que semble rencontrer la jeune fille.
A chaque chapitre on s'interroge sur le lien qui unit ses deux personnes, d'autant plus que nous retrouvons chez chacune d'elle un même objet, à savoir une poupée, tout aussi mystérieuse.
Cela rend l'histoire si troublante et intrigante que l'on a du mal à lâcher le livre !
Explolectrice, Halte à la page 100
Deux jeunes femmes, un même prénom, naviguant dans un univers où folie et psychiatrie les rapprochent. Cependant, deux vies semblent se distinguer, l’une vit avec sa mère, dans un château médicalisé où les interdits sont nombreux. L’autre traverse l’expérience de l’expatriation à PARIS dans les années 50, qui la transforme, « la débarrasse de ses peurs adolescentes » puis le retour à NEW YORK où vont s’opérer d’autres transformations.
A ce stade commence à naître mon intérêt pour ce roman. Petit à petit, malgré de nombreuses virevoltes entre réel et imaginaire, je sens poindre une vraie histoire.
Jusqu’à ce moment, je n’ai guère apprécié le style dans lequel se succèdent des phrases courtes qui ne donnent pas cet élan que j’attends depuis le début.
Je suis néanmoins curieuse de découvrir « l’énigme » en quelque sorte.
CHRONIQUE
Deux jeunes femmes, un même prénom, naviguant dans un univers où folie et psychiatrie les rapprochent. Cependant, deux vies semblent se distinguer, l’une vit avec sa mère, dans un château médicalisé où les interdits sont nombreux. L’autre traverse l’expérience de l’expatriation à PARIS dans les années 50, qui la transforme, « la débarrasse de ses peurs adolescentes » puis le retour à NEW YORK où vont s’opérer d’autres transformations.
Dans ce roman, Mary est le personnage autour duquel se mêlent les multiples thèmes du meurtre, de la folie, de l’enfance, de la maternité, de l’amour, de l’adultère… guidés par le contexte historique du maccarthysme… Plus que des émotions, j’ai plutôt ressenti le pouvoir des sentiments mystérieux qui imprègnent l’histoire tout entière.
La richesse thématique que l’auteur manie avec dextérité plonge le lecteur dans une ambiance quasi fantastique, angoissante, de laquelle il m’a été parfois difficile d’extirper le sens de l’histoire.
Ainsi que l’indique la quatrième de couverture, j’ai retrouvé la trace de Daphné du Maurier à qui Emily Barnett semble avoir « emprunté » la poupée…
L’univers décalé de Mary m’a également évoqué « la Ballade de Lila K » de Blandine Le Callet.
Côté style, l’utilisation de phrases courtes ponctue les actions, l’écriture italique marque certaines conversations ou rapports de documents.
Est-ce cela un roman gothique ? Personnellement, je le qualifierais ainsi. Même si ce n’est pas le genre littéraire que j’affectionne, je reconnais l’habileté de l’auteur qui arrive notamment à maintenir l’intrigue jusqu’aux dernières pages.
Je ne placerais pas ce roman en tête de liste de ceux que je repère comme « à lire absolument ». En effet, l’exercice cérébral auquel se livre l’auteur ne m’a pas procuré de grandes sensations, mais je ne doute pas que les lecteurs (trices) se plaisant à louvoyer dans des eaux troubles puissent trouver plaisir dans cet ouvrage.
A lire jusqu’au bout, ne surtout pas tenter de pointer le regard avant sur les dernières pages !
Chronique #ExploLecteurs
Mary est le premier roman d’Emily Barnett plus connue pour ses critiques littéraires et cinématographiques. Ce récit retrace la vie de deux protagonistes qui ont le même prénom Mary.
Celle de Mary, l’adolescente de 13 ans des années 2000, vit recluse avec sa mère dans un château familial, dès les premiers chapitres une ambiguïté s’installe avec le lecteur, vit-elle au château ou est - elle en institut avec d’autres malades ? Sujette à des hallucinations, Mary semble plonger un peu plus dans la folie à chaque chapitre. L’autre Mary est une jeune femme mariée avec un Américain, tous les deux viennent de s’installer à Paris, nous sommes le 1er janvier 1953. Leur vie semble idéale, enfin c’est ce que nous laissent penser les 1res lignes, mais son attitude me laisse perplexe, elle pense qu’elle sera mieux sans son mari et à l’évocation de sa grossesse par le médecin elle pâlit et se force à sourire lors de l’annonce du bébé à leurs amis. De plus, quel est le point commun entre une jeune fille dévorée par ses démons et une jeune femme des années 50 dont la vie semble suivre son court ?
J’ai beaucoup aimé la construction du livre – qui me rappelle celle de 1Q84, qu’ Emily Barnett avait chroniqué dans les Inrocks lors de sa sortie en 2011 - deux histoires traitées de manière parallèles et en alternance, un chapitre, un destin comme ci chacune suivait un chemin différent et que nous étions les témoins de ce parcours. La dynamique instaurée par cette construction ne laisse pas de place au temps mort et j’ai eu hâte de finir le chapitre de l’une pour connaitre la suite de l'autre. Les questions que je me suis posée des le début ont été un vrai fil conducteur, je voulais en savoir plus comprendre les raisons de telles ou telles actions.
La narration aussi est traitée de deux manières. Celle de Mary l’adolescente est un style affectif ce qui est idéal puisque nous sommes bercés des émotions de Mary qui oscillent entre réalité et hallucination. L’autre Mary est plus romancée, on évolue dans sa vie entrecoupée de flashbacks qui permettent de mieux comprendre sa situation actuelle. J’ai souhaité et j’ai pensé que ces deux vies se retrouvent à la fin du livre, mais là, je ne vous en dirais pas plus, car il faut le lire.
Je recommande ce roman, il se lit ‘presque ‘ d’un trait, la fin ne m’a pas déçu même si j’ai cru la deviner et bien non l’auteur a su me surprendre, juste un bémol pour l’un des chapitres, car l’un des protagonistes présents une partie du livre revient - enfin son nom - et là, et bien, je ne vois pas l’intérêt ou alors il y a quelques choses qui m’a échappé.
Bravo pour ce 1er roman que j’ai dévoré et je souhaite par mes écrits vous avoir donné envie de rencontrer Mary(s).
Le rendez - vous de la page 100 ...
Dans ce 1er roman, Émilie Barnett, nous raconte la vie de deux Mary. L’une adolescente dans les années 2000 et l’autre, une jeune américaine expatriée à Paris dans les années 50.
Mary, l’adolescente vit recluse avec sa mère dans le château familial où ont vécu ses grands-parents, le texte vacille entre réalité et hallucination et à ce stade de la lecture, j’ai parfois du mal à démêler l’imaginaire du réel. Vit-elle en institue ou dans le château familial ?
Pour l’autre Mary, l’histoire est plus romanesque, à chaque chapitre l’auteur en dévoile un peu plus sur la vie de Mary avant son arrivée à Paris.
Le rythme est tantôt dense où la folie m’a entraîné de manière très poétique dans le monde de Mary, tantôt plus réaliste, plus terre à terre. Ces deux histoires ne me laissent pas indifférentes et j’ai hâte de continuer la lecture pour en savoir plus sur ces deux femmes, car leur prénom ne semble pas être leur seul point commun, une poupée ? Un lien de parenté ?
Je vais attendre la chronique finale pour le rajouter à ma PAL mais je suis tenté !
Ce livre ne fait pas partie de ma sélection à lire mais ce commentaire me donne envie. Je suis curieuse de lire d'autres avis.
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